une famille de protéines impliquée

une famille de protéines impliquée
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Une équipe dirigée par le Dr Hua Gu, de l’Unité de recherche en immunologie moléculaire de l’Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM), a récemment dévoilé une découverte importante qui jette un nouvel éclairage sur les mécanismes moléculaires à l’origine du lupus érythémateux systémique chez l’humain, une maladie communément appelée lupus.

Publié dans la revue scientifique Immunité, Ce travail approfondi est le premier à découvrir une famille de protéines ubiquitine ligases en tant que caractéristique moléculaire commune à l’origine du lupus chez l’homme. Ces travaux de Dr Gu, qui est également professeur au Département de microbiologie, d’infectiologie et d’immunologie de l’Université de Montréal, représente une avancée cruciale qui pourrait ouvrir la voie à de futures thérapies.

Le lupus, une maladie majoritairement féminine

Le lupus est une maladie auto-immune chronique qui touche 1 Canadien sur 2 000, tous âges confondus, et 90 % des personnes qui en souffrent sont des femmes. La maladie amène le système immunitaire à attaquer les tissus sains du corps, provoquant une inflammation généralisée qui entraîne, entre autres, un gonflement et une douleur dans la plupart des organes. Sa gravité varie, les manifestations peuvent être légères, prononcées ou entraîner la mort.

Il n’existe actuellement aucun remède contre cette maladie, décrite pour la première fois au milieu des années 1800, et ses causes restent peu connues.

L’équipe Dr Gu a découvert que chez les patients atteints de lupus érythémateux systémique, il y avait une régulation négative des protéines ubiquitine ligases. L’étude a également souligné que le degré de régulation négative de ces protéines est fortement corrélé à la gravité de la maladie chez l’homme.

« Ce travail est très prometteur en raison du grand potentiel qu’il recèle pour de futures thérapies. Cette nouvelle compréhension des mécanismes sous-jacents du lupus signifie que nous avons peut-être identifié le premier biomarqueur qui permettra de détecter les risques de souffrir de la maladie, de prévenir voire de guérir le lupus à l’avenir. Même si des recherches supplémentaires sont nécessaires, ces progrès nous donnent beaucoup d’espoir », a expliqué le Dr.r Gu.

Pour en savoir plus, consultez le communiqué de l’IRCM ou l’étude complète, publiée dans la revue Immunité.

 
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