Une deuxième chance pour un receveur de transplantation cardiaque

Une deuxième chance pour un receveur de transplantation cardiaque
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En 2019, M. Tétrault avait 23 ans. Bien qu’il habite la région de Québec, il aimait visiter régulièrement la région de Montmagny avec ses gang, pour sa beauté et ses fêtes. Il vivait pleinement ses passions, la musique et l’informatique.

« À un moment donné, j’ai remarqué que je me sentais de plus en plus étrange. J’avais des palpitations, que je pensais être dues à l’anxiété. Alors que la situation persistait, j’ai aussi pensé que j’avais un virus ou une intoxication alimentaire », dit-il.

Après son passage aux urgences, il subit une batterie de tests. Le diagnostic est posé : son ventricule droit, la partie de son cœur chargée de pomper le sang oxygéné, ne fonctionnait quasiment plus, affectant ainsi ses autres fonctions vitales. Il doit donc recevoir un nouveau cœur au plus vite afin d’éviter une issue fatale.

« Quand j’ai appris le diagnostic, j’étais si faible que je n’ai pas vraiment réalisé ce qui m’arrivait. C’est comme si mon esprit était passé en mode survie. Donc je n’ai pas paniqué et j’ai fait confiance aux équipes médicales », explique-t-il. En revanche, sa famille a eu de fortes réactions émotionnelles.

Après avoir passé deux semaines en soins intensifs, il apprend qu’un cœur est disponible pour une transplantation et que l’opération est réalisée en urgence. « Au réveil, je me sentais à nouveau moi-même, comme si je n’avais eu aucun problème médical », raconte M. Tétrault. Après quelques mois de rééducation, sa vie est revenue à la normale.

Simon Tétrault a contacté la famille de son donneur via Transplant Québec pour les remercier de leur geste. Ce dernier a accepté de recevoir sa lettre, dans laquelle il évoque avec émotion sa situation et la seconde chance dans la vie que lui a offerte le don d’organes.

À l’occasion de la Semaine nationale du don d’organes et de tissus qui s’est déroulée du 21 au 27 avril, il a souhaité inciter les gens à communiquer leurs vœux à leur entourage. “Même si une personne a signé sa carte d’assurance-
maladie, c’est toujours la famille qui a le dernier mot. Il est donc important de discuter du don d’organes avec ses proches », conclut-il.

 
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