“J’ai senti une masse”, cette Iséroise a découvert son cancer du sein par auto-palpation

“J’ai senti une masse”, cette Iséroise a découvert son cancer du sein par auto-palpation
“J’ai senti une masse”, cette Iséroise a découvert son cancer du sein par auto-palpation

C’est un geste simple qui a sauvé la vie de cette Iséroise. À l’été 2019, Sylvie, habitante d’Échirolles, a palpé un sein et a senti “une masse inhabituelle”. A l’occasion deoctobre rosemois de sensibilisation au dépistage du cancer du sein, elle revient sur son combat contre la maladie pour France Bleu Isère.

« Cette masse ne roulait pas sous le doigt, elle restait un peu accrochée à la peau. Pour moi, c’était vraiment quelque chose d’anormal”souligne Sylvie, alors âgée de 41 ans et maman d’un bébé d’un an. Cette infirmière passe des examens. Lors d’un rendez-vous avec son gynécologue pour le suivi de sa deuxième grossesse, elle lui demande les résultats. «J’ai vu sur son visage que quelque chose n’allait pas. Elle m’a dit que c’était un cancer.

Une date est fixée pour l’ablation de son sein malade mais ce jour-là, Sylvie fait une fausse couche. “L’intervention a été annulée pour pouvoir faire tous les examens que je n’aurais pas pu être enceinte mais j’ai dit ‘non, non, je suis là, tu me l’enlèves !'”. Son sein malade est retiré. Sylvie suit également quatre mois de chimiothérapie, cinq semaines de radiothérapie et un traitement pour prévenir les rechutes. « Les médecins m’ont autorisé à arrêter l’hormonothérapie – le traitement qui évite les rechutes, NDLR – parce que mon souhait était d’avoir un deuxième enfant et vu mon âge… » En mai 2024, Sylvie donne naissance à son «deuxième petit morceau”. Depuis, elle a repris le traitement pour « vivre le plus longtemps possible » avec ses deux petits garçons et son mari.

L’importance de l’autopalpation

Le cancer du sein de Sylvie a été détecté “un peu en retard” parce qu’il était “déjà bien avancé”. Un diagnostic précoce était difficile en raison de son âge. «J’étais jeune, j’avais 41 ans, donc je n’avais pas encore passé de mammographie.» En fait, seul le les femmes entre 50 et 74 ans reçoivent une lettre tous les deux ans pour passer une mammographie.

“Les médecins traitants palpent de moins en moins, c’est pourquoi il est important d’avoir un suivi gynécologique régulier même quand on est jeune car si on ne le détecte pas, c’est moins de surveillance”insiste Sylvie. Sa sœur, sa cousine, sa nièce avaient des rendez-vous avec des professionnels de santé en prévention.

 
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