Hommage au 7e art tout en chorégraphie : le centre de danse André Tschan tiendra son cinéma les 3 et 4 mai, au grand théâtre. Professeurs et élèves répètent depuis plusieurs mois ce spectacle qui reprendra plusieurs bandes originales de films cultes. Répétition.
Caroline Farhi (en ligne : Kaline Lienard/Lucile Guichet)
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Publié le 29 avril 2024 à 9h33
Ils ont le potentiel pour devenir de grands danseurs, même si tout le monde n’envisage pas un engagement professionnel : « J’avais 6 ans et demi lorsque j’ai pris mon premier cours dans cette salle, avec l’ancien directeur, confie Matiss. Cela ne m’a jamais laissé partir.
Les jeunes danseurs de ballet du centre Tschan travaillent dur pour obtenir des résultats acceptables pour des professeurs exigeants. Dernier conseil d’Eric Goalard, le directeur du centre : « Souriez ! Plein gaz ! Énergie! Et montrez de quoi vous êtes capable.
« En général, ils s’articulent autour d’un minimum de 8 heures par semaine de cours de danse, avec de la danse classique, contemporaine, jazz, danse hip-hop », explique-t-il. « Ils n’ont pas forcément envie de faire un métier. Ceux qui veulent en faire un métier, on essaie de les envoyer au plus vite, en France métropolitaine, en Europe, pour des auditions.»
Fort de 50 ans d’expérience au service de la danse, le centre s’ouvre cette année au cinéma, dans un spectacle riche en diversité musicale. « On va pouvoir chanter, danser, fredonner, à travers des comédies musicales ou des grands classiques, promet Eric Goalard, le réalisateur. On abordera aussi des thématiques un peu plus profondes, avec un cinéma un peu plus engagé, un peu un peu plus politique.
Prochainement au grand théâtre, l’hommage vivant et chorégraphique de Tschan aux enjeux d’un 7ème art en danger face aux plateformes numériques.
