Au Sud-Kivu (est), où l’épidémie actuelle est apparue il y a un an, des cargaisons de vaccins sont arrivées lundi soir dans la capitale provinciale Bukavu. Ce retard de livraison “nous oblige à lancer la première phase de vaccination dans une semaine seulement”, a déclaré à l’AFP le ministre provincial de la Santé, Théophile Walulika.
La vaccination à Kinshasa, qui connaît une récente hausse des cas de contamination, pourrait ne pas commencer avant deux ou trois semaines, selon Nanou Yanga, du Programme élargi de vaccination (PEV), l’organisme chargé de la vaccination dans le pays et rattaché au ministère. de la Santé.
La RDC a reçu le mois dernier 265 000 vaccins donnés par l’Union européenne et les Etats-Unis, fabriqués par le laboratoire danois Bavarian Nordic. Les doses, qui doivent être conservées à -20°C, ont été stockées dans la capitale Kinshasa avant de commencer à être déployées dans un pays 80 fois plus grand que la Belgique et avec peu d’infrastructures.
Le pays a enregistré 26.267 cas de mpox et 833 décès liés à la maladie depuis le début de l’année, selon les chiffres officiels. L’OMS a déclenché son niveau d’alerte mondial le plus élevé à la mi-août.
Le virus autrefois appelé variole du singe est désormais présent dans 14 pays d’Afrique, dont le Burundi, le Congo-Brazzaville et la République centrafricaine, selon le bureau exécutif de l’agence sanitaire de l’Union africaine (Africa CDC).