Yann Moix libéré pour diffamation après avoir accusé ses parents de violences

Yann Moix libéré pour diffamation après avoir accusé ses parents de violences
Descriptive text here

Yann Moix a déclaré avoir été « agressé, frappé, martyrisé » par ses parents.

Corbis via Getty Images

L’écrivain Yann Moix, attaqué par ses parents pour injure et diffamation après les avoir accusés de violences dans sa jeunesse, a été relaxé lundi 29 avril par le tribunal correctionnel de Paris.

Les parents, José et Marie-José Moix, ont porté plainte après une émission de Canal+, « En aparté », en octobre 2022, où leur fils les accusait de violences et d’abus. Il les a également accusés d’être « racistes » et « homophobes ».

La décision de la 17e chambre criminelle du tribunal judiciaire de Paris donne gain de cause au romancier de 56 ans. Le tribunal a estimé qu’une partie de ses propos sur les violences étaient fondés et a reconnu le droit de l’accusé à la véhémence et à l’exagération.

Le tribunal a pu s’appuyer sur une lettre de José Moix à son fils datant de novembre 2022, et citée à l’audience. Le père écrit que lorsque Yann Moix avait une attitude qui paraissait inacceptable à ses parents, notamment lorsqu’il s’en prenait à son petit frère, il recevait des gifles ou des fessées.

Les parents de l’écrivain ont toutefois nié les violences systématiques signalées par leur fils. Au tribunal, dans une ambiance très tendue, les récits des deux camps étaient en totale contradiction sur tous les points discutés.

Devant ses parents qui l’écoutaient sans broncher, Yann Moix a déclaré avoir été “agressé, battu, martyrisé”. Il a reconnu souhaiter « la mort » de ses parents.

Ces derniers, lorsque leur fils avait quitté la pièce pour ne pas les entendre, avaient répondu en dénonçant des « mensonges », « une honte », « un roman ».

Enfermé la nuit et battu

Sur Canal+, l’écrivain a cité plusieurs abus que les parents avaient réfuté avec force : être enfermé dehors la nuit, emmené en forêt pour un abandon simulé, recevoir des “chocs avec une rallonge électrique”, ou encore devoir regarder brûler des livres pour enfants. sa bibliothèque ou ses fiches de préparation aux concours.

Si aucune de ces accusations ne pouvait être confirmée ou infirmée, le tribunal a estimé qu’une condamnation qui restreindrait la liberté d’expression de Yann Moix ne saurait être justifiée.

« C’est bien sûr une décision satisfaisante pour Yann Moix, mais cela va bien au-delà. Cela nous permet d’accroître la liberté d’expression au nom de l’importance de l’intérêt général en jeu et de la nécessité absolue d’empêcher que le récit de telles expériences soit réduit au silence”, a déclaré l’AFP. avocat de l’écrivain Jean-Marc Fedida.

La rupture entre Yann Moix et le reste de sa famille est devenue publique après la parution en 2019 du roman « Orléans », où l’écrivain racontait une enfance martyre.

Ses parents et son frère Alexandre, de quatre ans son cadet, ont réagi dans la presse. Selon eux, au contraire, le plus violent a été Yann Moix, envers son petit frère.

Yann Moix a également été visé, après une autre émission télévisée en 2019, par une plainte pour diffamation de son frère Alexandre. L’affaire s’est terminée en 2023 par un arrêt de la Cour de cassation annulant l’ensemble de la procédure.

(AFP)

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Les cancers de la prostate, du sein et du poumon demeurent les plus courants en Nouvelle-Écosse. – .
NEXT Avis public – Le complément alimentaire non autorisé UMARY acide hyaluronique contient des médicaments sur ordonnance non déclarés et peut présenter de graves risques pour la santé