Les cancers de la prostate, du sein et du poumon demeurent les plus courants en Nouvelle-Écosse. – .

Les cancers de la prostate, du sein et du poumon demeurent les plus courants en Nouvelle-Écosse. – .
Les cancers de la prostate, du sein et du poumon demeurent les plus courants en Nouvelle-Écosse. – .

La Société canadienne du cancer vient de publier ses projections nationales du cancer pour l’année 2024. En Nouvelle-Écosse, les cancers de la prostate, du sein et du poumon demeurent les plus diagnostiqués, mais la recherche et la prise en charge de ces maladies évoluent.

Bernard Petolas a reçu un diagnostic de cancer de la prostate il y a six ans. Aujourd’hui, à 70 ans, cet Haligonien originaire du Québec est guéri et consacre une partie de son temps au Programme d’autonomisation des patients atteints du cancer de la prostate.

Un projet néo-écossais lancé en 2016 par un chercheur de l’Université Dalhousie qui a détecté des cas profonds de dépression chez des patients atteints d’un cancer de la prostate. Pour les soins physiques, nous sommes en très bonne condition, mais nous ne nous occupons pas de la santé mentale, c’est pourquoi nous faisons ce programmeexplique Bernard Pétolas.

Bernard Petolas, ancien patient atteint d’un cancer de la prostate, bénévole pour le programme d’autonomisation des patients atteints d’un cancer de la prostate

Photo : Autres banques d’images / Bernard Petolas

Pendant six mois, les patients reçoivent un soutien psychologique, mais aussi des conseils sur des exercices physiques ou nutritionnels. Cela m’a beaucoup aidé, avoir un cancer de la prostate est très difficile pour la santé mentale, surtout pour les hommes, c’est probablement l’un des plus difficilesdit Bernard Pétolas.

Le cancer de la prostate est le cancer le plus répandu chez les hommes, mais c’est aussi l’un des cancers les plus traitables. En Nouvelle-Écosse, 830 hommes seront diagnostiqués en 2024 selon les projections de la Société canadienne du cancer. Environ 170 personnes mourront, selon les chiffres publiés cette semaine par l’organisation.

En janvier, la province a également lancé un programme pilote de dépistage du cancer du poumon, le plus répandu en Nouvelle-Écosse. Les personnes à risque n’ont plus besoin de passer par un médecin de famille et peuvent consulter directement un praticien spécialisé.

Pour ces cancers les plus courants, les traitements s’améliorent et entraînent une baisse des taux d’incidence, c’est-à-dire du nombre de cas pour une population donnée.

En même temps, On constate en revanche une augmentation de ce taux pour des cancers plus rares, comme ceux du rein, du foie ou de la peau.prévient David Raynaud, directeur principal de la défense de l’intérêt public à la Société canadienne du cancer.

La recherche aide à mieux combattre les maladies

Nous avons fait des progrès scientifiques et disposons de nouveaux moyens de prévenir le cancer.explique David Raynaud. Nous avons désormais accès à des tests de dépistage plus efficaces partout au Canada, ce qui nous permet de détecter le cancer plus tôt, même aux stades précancéreux.

Selon la dernière étude de la Société canadienne du cancer, le nombre de diagnostics et de décès liés à la maladie augmente en raison de l’augmentation et du vieillissement de la population.

>>>>

Ouvrir en mode plein écran

Plus de 800 nouveaux cas de cancer du sein pourraient être détectés en Nouvelle-Écosse cette année. C’est le cancer le plus répandu chez la femme.

Photo : afp via getty images / JOEL SAGET

Lorsque l’on calcule le taux d’incidence du cancer pour 100 000 habitants, on constate une légère réduction du cancer. Mais il n’en demeure pas moins qu’en chiffres bruts, de plus en plus de personnes reçoivent un diagnostic de cancer.analyse David Raynaud.

Selon les prévisions, plus de 88 000 Canadiens pourraient mourir du cancer cette année, dont 7 500 en Nouvelle-Écosse et plus de 247 000 diagnostics seront posés partout au pays, comparativement à 239 000 l’an dernier.

L’étude confirme également que le cancer tue plus à l’est du pays qu’à l’ouest, c’est une réalité qui existe depuis plusieurs années et qui s’explique par les habitudes de vie, les efforts de prévention ou encore la population, en milieu rural par rapport aux milieux urbains.explique David Raynaud.

La Société canadienne du cancer demande aux autorités fédérales et provinciales de continuer à investir dans la recherche, car le cancer demeure la principale cause de décès au pays. De son côté, la Société mobilise 50 millions de dollars chaque année en recherche.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Treize citoyens ont reçu des ordres de chevalerie du roi de Suède pour la première fois depuis un demi-siècle, dont le groupe ABBA.
NEXT Treize citoyens ont reçu des ordres de chevalerie du roi de Suède pour la première fois depuis un demi-siècle, dont le groupe ABBA.