Mardi 14 mai à 19 heures, le Cinématographe de Château-Arnoux-Saint-Auban rouvrira ses portes. L’équipe de cinq collaborateurs dirigée par Chantal Samat donnera le coup d’envoi d’un nouveau départ après deux mois de travail, avec la projection en direct de la cérémonie d’ouverture du Festival de Cannes, suivie du film Le deuxième acte, de Quentin Dupieux (Léa Seydoux, Louis Garrel…), qui ouvre également le festival. Le centre culturel Simone-Signoret est entièrement rénové par son propriétaire, Provence-Alpes-Agglomération (PAA), et les travaux comprennent le Cinématographe, la médiathèque, le restaurant Stendhal et une partie du théâtre de la Durance.
Au Cinématographe, les salles, impeccables, n’ont pas été affectées, mais l’accès aux personnes à mobilité réduite a été mis en conformité. “Le hall d’entrée a été refait, les gens n’auront plus à attendre dehors, ce sera plus confortable pour eux. Les bureaux du personnel ont été regroupés au rez-de-chaussée, l’isolation phonique et thermique a été refaite», explique Chantal Samat, la réalisatrice. Le complexe comprend trois salles : la salle Truffaut (100 places), la salle Chaplin (213 places) et la salle Douchet (145 places).
L’effet Covid est-il toujours présent au cinéma ?
Les gens sont-ils revenus au cinéma après le Covid ? “Ouiprécise Chantal Samat. Les gens reviennent au cinéma, il y a l’excitation de voir un film ensemble, d’avoir des émotions ensemble. Juste avant la fermeture, on sentait que les gens ne voulaient pas nous quitter« . Quant aux jeunes, «ils viennent au coup par coup, selon le film. Plus ponctuel qu’avant, ce n’est plus linéaire« .
