René Desjardins (cohorte 1964), qui s’est fait connaître dans le monde du design d’intérieur, Jean Pellerin (cohorte 1977), un homme reconnu dans le milieu des affaires de la région et pour son implication communautaire, notamment à Moisson Mauricie/Centre-du-Québec, Pierre Normand (cohorte 1978), ancien directeur général de la SSJ, ainsi que Marc Fournier (1990), comédien, et Philippe Malchelosse (cohorte 1993), directeur général de l’organisme Point de Rue, ont été intronisés.
« Pour toute la communauté du Séminaire Saint-Joseph, cette cérémonie s’inscrit dans notre longue tradition d’excellence. C’est aussi un grand moment de fierté en mettant en valeur nos alumni qui se distinguent dans une multitude de domaines, chacun à leur manière, à travers le monde. »
— Dany Dallaire, directeur général du Séminaire Saint-Joseph
« Cet événement se veut également une grande Source d’inspiration pour nos étudiants afin qu’ils poursuivent leurs passions au-delà de leur passage au Séminaire », déclare M. Dallaire. Inscrit dans le paysage trifluvien depuis plus de 160 ans, l’établissement continue d’accueillir aujourd’hui 800 étudiants.
Appartenance, amis et opportunités
Marc Fournier, comédien et ancien émérite de la SSJ. (Sylvain Mayer/Le Nouvelliste)
Est apparu dans différentes séries télévisées québécoises au fil des années, telles que 30 vies, Unité 9 ou Yamaskac’est notamment pour son rôle du sergent-détective Yves Jacob dans Arrondissement 31 que le comédien Marc Fournier s’est fait connaître du grand public. L’artiste originaire du Cap-de-la-Madeleine est diplômé du Séminaire en 1990.
« Tous les gens avec qui j’ai obtenu mon diplôme, je les vois, ils sont dans des domaines complètement différents, mais ils ont fait leur marque, soit toujours en Mauricie, soit à l’extérieur. Nous étions une grande bande en 1990, que les professeurs n’appréciaient peut-être pas toujours lorsque nous étions à l’école, mais qui, je pense, ont fait quelque chose de grand dans la vie.
— Marc Fournier, comédien et ancien émérite de la SSJ
«Des appartenances, des amis, des opportunités», voilà ce qu’il dit retenir de son passage à l’école secondaire de Trois-Rivières. « Grâce à tout ce qui est proposé en termes d’activités périscolaires et d’enseignement de qualité, cela m’a ouvert des portes, cela m’a fait découvrir des passions qui me suivent encore aujourd’hui », poursuit-il.
« Mes premiers pas au théâtre, des choses comme ça, c’est ici que je les ai faits et j’ai décidé d’en faire ma vie après. Ce sont des petites graines qui ont été plantées et qui ont germé avec le temps», raconte celui qui a ensuite poursuivi ses études collégiales à Trois-Rivières.
“Hautement significatif”
Philippe Malchelosse, directeur général de Point de Rue et ancien émérite de la SSJ. (Sylvain Mayer/Le Nouvelliste)
Philippe Malchelosse, diplômé du SSJ en 1993, a fait sa marque dans le milieu associatif. Il travaille depuis 1999 au sein de l’organisme Point de Rue, qui vient en aide aux personnes en situation d’exclusion sociale et d’itinérance. Pour lui, l’honneur de cette intronisation est « hautement significatif ».
« Mon parcours au Séminaire a été vraiment déterminant pour moi, m’a appris plusieurs choses, plusieurs valeurs qui font toute la différence dans mon métier aujourd’hui. Ne serait-ce que la dignité, la synergie, ce sont des éléments que j’utilise au quotidien avec mon équipe.
— Philippe Malchelosse, directeur général de Point de Rue et ancien émérite de la SSJ
« Les valeurs que j’ai apprises ici et les amitiés que j’ai nouées me suivent encore 30 ans plus tard », ajoute celui qui est directeur général de Point de Rue depuis 2003. « Ce sont des années mémorables pour moi, j’ai tellement de souvenirs. .»
Il se souvient avec nostalgie de sa participation au sein de l’équipe de football du Vert et Or entre autres. « Je dirais que je n’ai jamais eu d’autre affiliation académique aussi forte que celle de mon passage au Séminaire. Tellement décisif pour moi, ce passage.
Alors que l’organisme pour lequel il travaille est responsable du centre d’accueil de la rue Royale, qui accueillait des personnes en situation d’itinérance pendant les nuits d’hiver, M. Malchelosse se prépare à assister au forum sur l’itinérance, le 10 mai prochain.
Organisé par la Ville de Trois-Rivières, l’exercice vise à favoriser la cohabitation sociale. L’ancien émérite rejette la « polarisation » qui peut être véhiculée par certains médias entre le monde des affaires et celui du milieu associatif. “Je trouve que les gens sont hyper sensibles, je vois des gens bienveillants, même si dans les faits cela a toujours un impact dans leur propre vie, dans la vie de leur entreprise”, affirme-t-il.
« Le forum est comme un moment de réflexion et le plus important c’est le moment entre deux forums », explique l’intervenant. « Une chose est sûre, ce jour-là, tout le monde sortira avec de bonnes intentions. […] Qu’allons-nous faire le lendemain et après-demain ? Pour moi, c’est là que ça va se passer.
