Avec l’arrivée des beaux jours, oubliez les plats d’hiver et profitez de redécouvrir les produits du printemps. Nous en avons sélectionné trois pour vous accompagner. Offrez-vous !
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Le citron, un anti-fatigue hors pair
Ce concentré de soleil, plus ou moins acide selon les variétés, est un atout précieux pour gommer la morosité. Protégé par sa peau épaisse, il conserve sa remarquable teneur en vitamine C (jusqu’à 53 mg/100 g) plusieurs semaines après la récolte. Idéal pour booster votre tonus. Vous pouvez boire votre jus sans souci le soir car la vitamine C à dose alimentaire ne perturbe pas le sommeil.
«Cet agrume fait aussi partie des fruits les moins sucrés», précise le Docteur Alexandra Dalu, nutritionniste et médecin anti-âge. Son zeste parfumé, largement utilisé en pâtisserie, est également fortifiant. Mais faites attention aux pesticides et à la fine couche de cire dont sont recouverts de nombreux citrons pour empêcher le développement de moisissures. Blanchissez le fruit entier pendant trois minutes dans l’eau bouillante, puis frottez-le avec une éponge propre pour le retirer.
Sa pulpe s’accorde avec de nombreuses recettes salées ou sucrées : poulet, saumon, cake, tarte… Les citrons français, originaires des Alpes-Maritimes ou de Corse, sont privilégiés pour réduire son empreinte carbone. Comptez environ 4 euros le kilo.
Radis rose, croquant et parfumé
Difficile de résister à ce petit légume racine qui attire l’attention sur les étals. Sa jolie couleur est un gage de bienfaits pour la santé : plus un radis rose est coloré, plus il contient des composés antioxydants qui ralentissent le vieillissement de l’organisme. Très peu calorique, c’est aussi un excellent allié minceur grâce à sa richesse en fibres qui lui confère un effet coupe-faim.
Ce lointain cousin du chou est disponible toute l’année mais le printemps est la meilleure période pour le consommer. En avril et mai, il affiche en effet davantage de saveurs et de qualités nutritionnelles. Cru, il égaye l’apéritif et donne de la profondeur aux salades composées. Mais les radis peuvent aussi se consommer cuits – quelques minutes au wok, à la poêle ou à la vapeur – pour accompagner une viande blanche ou un poisson. Mieux vaut ne pas jeter les plans afin de limiter les déchets en cuisine. Ils sont excellents glissés dans une omelette ou une soupe. De 0,80 à 1,70 euros le bouquet.
Le crabe, un crustacé à redécouvrir
Également connu sous le nom de Dungeness, ce gros crabe à la chair délicate est souvent négligé. Pas besoin de s’offrir un plateau de fruits de mer pour en profiter. Le crabe peut être consommé seul sous de multiples formes : en rillette, en terrine, farci, en rémoulade, en bisque… Bien que peu coûteux (9 à 15 euros le kilo), il regorge de protéines (19,5 g/100 g) et de vitamines B. , essentiel au bon fonctionnement du cerveau et du système immunitaire. Il apporte certes un peu de cholestérol, mais celui-ci est principalement logé dans le corail, la partie rouge orangé située sous la coquille.
De plus, il contient des acides gras oméga-3 qui protègent le cœur et les artères. La population de crabes étant en déclin sur les côtes normandes et bretonnes, selon l’association Ethic Océan, il est préférable d’acheter un gros crabe (plus de 15 cm de large) qui a déjà eu le temps de se reproduire. Le mieux est de le choisir vivant et avec toutes ses pattes (10 au total).
