Samedi dernier, la librairie Des Livres et Vous accueillait Colette Beyssen-Léprévôte, poète, pour la dédicace de son dernier recueil intitulé « Fragments », qui, tout comme ses deux ouvrages précédents, « Vue du ciel » et « Un souffle de silence » , ont été imprimés aux frais de l’auteur.
Les fragments sont 25 poèmes, des vers libres qui sortent des chaînes.
Colette demande à son auditoire : « Allez-vous reprendre un peu de poésie ?
Cette institutrice à la retraite ne manque pas d’humour dans ses réponses. Elle confie qu’elle aurait toujours aimé écrire, mais qu’elle manquait de temps. Le retour définitif dans son village du Lot aux portes de la Corrèze lui confirme l’existence du paradis sur terre. C’est donc maintenant que sa poésie marque le papier, et cela la rend très heureuse, ce que confirme son beau sourire.
La poésie, définit-elle, est le fruit de ses souvenirs qui lui reviennent, parfois en regardant ses photographies, ou à l’occasion d’une réflexion sur un jour marquant. Cela ressemble parfois à un grain de sable, ou à une cuillère à café de bonheur, ou encore à une saveur douce-amère.
Chaque poème est une histoire qui convoque un lieu, des émotions, des images, des sensations, une introspection.
Ce sont ses humeurs, confirme Colette, qui influencent grandement ses écrits. Elle est très émotive face à la nature, le monde végétal et animal est ancré dans son cœur comme un grand amour. Le changement climatique l’inquiète, c’est donc avec urgence qu’elle décrit la beauté d’un monde qui va changer de manière irréversible. L’eau en mouvement la fascine aussi. Sa subtile évaporation lui apporte d’abord des pensées vaporeuses, qui peu à peu deviennent des rêves naviguant d’eux-mêmes au petit matin jusqu’à la cime des arbres.
Un quatrième ouvrage est en préparation, Colette consacrera cette année 2024 à l’écriture de son premier roman, son titre « La Quête d’Auna ».
