à la croisée du punk et du métal, le second souffle du heavy metal britannique

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Steve Harris, Clive Burr, Paul Di’Anno, Adrian Smith et Dave Murray d’Iron Maiden, en 1981. ARCHIVES ROBERT ELLIS/HULTON

ARTE – VENDREDI 26 AVRIL À 22H35 – DOCUMENTAIRE

Le Metal, ce genre issu des tendances rock extrêmes, reste en effet inoxydable cinquante-cinq ans après ses premières explosions électriques. Tandis que la Philharmonie de Paris présente, jusqu’au 29 septembre, l’exposition « Métal. Diabolus in Musica », la chaîne franco-allemande Arte, partenaire de l’événement, diffuse Royaume du métal lourdun documentaire consacré à l’un de ses sous-genres, le heavy metal new wave britannique.

Le documentaire éclairant de Sophie Peyrard raconte, appuyé par de nombreux témoignages et archives de concerts, la genèse et l’impact de ce mouvement plus communément appelé « NWOBHM » (acronyme de New Wave of British Heavy Metal) qui a fait rage entre 1979 et 1983.

Au tournant des années 1970, les pionniers Led Zeppelin, Deep Purple et Black Sabbath étaient à bout de souffle. Et surtout submergé par la fraîcheur et la liberté du mouvement punk. Une nouvelle génération de musiciens aux cheveux longs s’inspire alors de ces deux tendances : mélanger les compositions épiques et les riffs de guitare sombres de leurs aînés à l’urgence rythmique du punk.

Lire le décryptage (2024) | Article réservé à nos abonnés Le métal, un pacte faustien avec l’héritage de la musique classique

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Heroic fantasy et science-fiction

Ce nouveau son est d’abord passé sous le radar des médias et des maisons de disques, faute de salles pour que les groupes puissent se produire. Mais la donne va changer grâce au DJ Neal Kay, qui organise des soirées heavy metal au Bandwagon, un club du nord de Londres. Parmi les dizaines de cassettes qu’il a reçues, celle d’Iron Maiden, emmenée par le bassiste Steve Harris, l’a beaucoup impressionné.

Intrigué par le succès de ces soirées, le magazine Des sons consacre des articles au vivifiant Def Leppard de Sheffield, à Samson (avec le chanteur Bruce Dickinson, futur Maiden), Girlschool (rare formation féminine), Saxon, Diamond Head, Angel Witch… Leurs pochettes d’albums inspirées de l’heroic fantasy et de la science-fiction proposent aux jeunes une évasion de la grisaille des années Thatcher. Motörhead et Judas Priest, plus expérimentés, se sont rapidement affiliés au NWOBHM.

Signe de cet engouement, « Iron Maiden » joue dans l’émission télévisée « Top of the Pops », sans playback, un fait exceptionnel depuis les Who en 1972. Pyromanie (1983), le troisième album de Def Leppard, atteint la deuxième place des charts américains, juste après Thriller (1982), de Michael Jackson. Mais une vague en a emporté une autre, le succès du hair metal californien (Mötley Crüe) a marqué le déclin du mouvement.

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