Un nourrisson décède de la coqueluche à Nice

Un nourrisson décède de la coqueluche à Nice
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Quatre nourrissons atteints de coqueluche, hospitalisés en quelques jours, aux soins intensifs de Nice. Le plus jeune, âgé d’à peine trois semaines, n’a malheureusement pas pu être sauvé. Sur les trois autres, tous âgés de moins de trois mois, un seul a pu quitter l’hôpital, les deux autres continuant à nécessiter des soins intensifs.

Les faits sont suffisamment graves pour que les médecins urgentistes des hôpitaux pédiatriques du CHU-Lenval, qui ont accueilli ces enfants, tirent la sonnette d’alarme. « Les nourrissons, même s’ils sont vaccinés, ne sont pas protégés avant l’âge de six mois. Aussi, dans le contexte d’augmentation des cas de coqueluche, appelons la population, et notamment les personnes entourant des sujets vulnérables, à vérifier qu’elles ont bénéficié du rappel, ou à se faire vacciner une première fois, si elles en ont. jamais été vacciné.affirmer d’une seule voix le Drs Philippe Babe, chef du service des urgences de Lenval et Olivier Haas, infectiologue pédiatrique.

Stratégie cocooning

Des propos insistants, alors que la stratégie dite du cocooning, destinée à protéger les plus vulnérables de cette infection respiratoire très contagieuse, est un échec en France. « Cette stratégie, mise en œuvre il y a 20 ans, consiste à vacciner l’entourage des nourrissons pour les protéger pendant les premiers mois de leur vie. La couverture vaccinale obtenue dans cette stratégie de cocooning reste inférieure à celle attendue pour éviter la transmission de l’infection aux jeunes nourrissons. »regrettent les pédiatres de Lenval.

Détresse respiratoire et défaillance d’organe

Comme c’est le cas pour presque tous les décès liés à la coqueluche, le nourrisson de trois semaines a développé une forme dite maligne qui se traduit par une détresse respiratoire suivie d’une défaillance de plusieurs organes (foie, rein, cerveau). …).

Même si les deux autres bébés encore hospitalisés sont désormais hors de danger, ils présentent une toux dite « apnéique » qui nécessite des soins intensifs : « La respiration est bloquée et les bébés deviennent cyanosés. »

En pleine vacances scolaires, et à la veille de nombreux jours fériés, périodes propices aux regroupements familiaux, les médecins urgentistes réitèrent leurs recommandations. Nous devons protéger les plus vulnérables : les nourrissons, les femmes enceintes et les personnes âgées. « Preuve ultime que la bactérie circule, un médecin de la commune de Gaude nous a appelés aujourd’hui pour nous signaler des cas groupés de coqueluche touchant de jeunes enfants âgés de 6 à 7 ans. À cet âge, la maladie ne présente généralement aucun symptôme grave. caractère sérieux, mais il est fondamental qu’ils restent à l’écart.

La vaccination contre la coqueluche est obligatoire pour les nourrissons (depuis le 1er janvier 2018) et recommandée pour les enfants nés avant cette date avec :

une injection à deux mois et une à quatre mois ;

un rappel à 11 mois ;

un rappel à l’âge de 6 ans, puis un rappel entre 11 et 13 ans.

Selon l’âge, la vaccination contre la coqueluche peut être associée à la vaccination contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la méningite à Haemophilus influenzae de type B et l’hépatite B.

Un rappel à 25 ans est prévu.

Pour les adultes n’ayant pas reçu le rappel à 25 ans, un rattrapage pourra être proposé jusqu’à 39 ans.

(Source : Améli)

 
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