Billet
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Gravement blessé par balle lundi, le chanteur a reconnu s’être tiré une balle, de peur que sa compagne ne le quitte. De nombreux récits de l’affaire omettent de préciser que ce procédé, destiné à effrayer, s’inscrit pleinement dans l’arsenal des violences psychologiques et domestiques.
Il y a les faits et la manière dont on les lit, les propos que la plupart des médias ont encore du mal à mettre en mots, façonnés sans doute par une forme d’empathie aveugle. Kendji Girac, grièvement blessé par balle lundi à Biscarosse dans les Landes, a néanmoins lui-même levé le flou autour des circonstances de cette fusillade, lors de son audition avec la police. « Je voulais faire entendre le son de la détente à Soraya. Je voulais qu’elle me dise d’arrêter et de ne pas partir. J’étais tellement ivre que je ne savais pas quoi faire. Soupçonnée d’abord de lui avoir tiré dessus, Soraya est la compagne du chanteur et partage sa vie depuis 2014. Le couple a une fille de 3 ans, présente au moment des faits. Le procureur soutient : “Il a indiqué qu’en fait cette impulsion était de vouloir effrayer sa femme, de l’impressionner.”
Alcool et drogues
Tous les ingrédients de la violence conjugale sont ici réunis : un homme, ivre et sous l’emprise d’une addiction, tente d’empêcher sa compagne de le quitter. Rappelons que parmi les 145 personnes tuées par leur conjoint ou ex en 2022
