Dans le bureau de Rosalia à Carpiquet, un tatouage pour cacher un cancer

Dans le bureau de Rosalia à Carpiquet, un tatouage pour cacher un cancer
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Par Éditorial Caen
Publié le

26 avril 24 à 14h14

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Rosalia Moscato a ouvert son cabinet tatouage thérapeutique en février 2024 à Carpiquetà l’ouest de Caen (Calvados). Elle propose différentes méthodes pour cacher les disgrâces qui restent visibles après une maladie ou une blessure.

Ainsi sur une cicatrice, un vitiligo stabilisé, des vergetures, une fente labiale, etc., elle proposera dermopigmentation correctif. Après le cancer du sein, elle redessine une ou les deux aréoles En 3D. Sur une tête chauve due à une alopécie ou à une pelade, elle suggérera une tricopigmentation, sorte de trompe-l’œil capillaire.

Rosalia l’assure : « Je travaille avec des pigments fabriqués en France, bruts, vegan et certains sont bio. »

Le tatouage comme « point final à la maladie »

Pour les tatouages ​​permanents, thérapeutiques mais aussi artistiques, elle utilise des encres répondant aux normes européennes. Elle propose également du maquillage permanent, par exemple, pour marquer les sourcils avant que la chimiothérapie ne fasse son effet. Au-delà de la dimension esthétique, ces propositions s’inscrivent dans une démarche réparatrice, « un point final à la maladie ».

Et Rosalia sait de quoi elle parle : elle a elle-même lutté contre le cancer du sein, subi d’importantes opérations, perdu ses cheveux et ses sourcils.

Je n’étais pas préparé, c’était très dur.

Rosalia Moscato

Sur le chemin de la guérison, elle cherche et trouve les pratiques qui soutiennent et réparent. « Après avoir été bloqué par la maladie, ça a été un déclic : j’aime dessiner, j’ai envie d’aider les autres, c’est le moment. »

Elle part DONC le métier de prothésiste dentaire qu’elle pratiquait depuis une vingtaine d’années pour entreprendre une année de formation. Elle a obtenu les certifications requises pour pratiquer le tatouage thérapeutique et ouvrir un cabinet.

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Le tatouage artistique aussi

Elle trouve un espace à Carpiquet où ses premiers clients lui confient leur projet : là-bas, un septuagénaire voulait un petit arbre sur une cicatrice ; ici, une jeune femme souhaite retrouver, grâce au maquillage permanent, un sourcil complet.

Y être allé me ​​permet de comprendre leurs complexes.

Rosalia Moscato

« La première réunion sert à étudier la faisabilité du projet. Je travaille toujours en coopération avec le client. » Rosalia Moscato prend toutes les précautions possibles sur la base d’un questionnaire très précis.

Si elle se spécialise dans la dermopigmentation, elle répond également aux envies de tatouages ​​artistiques. Les envies peuvent aussi se rejoindre : « Je me suis formée auprès d’un tatoueur pour les femmes qui préfèrent avoir des fleurs plutôt que l’aréole. »

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