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TECHNOLOGIE – L’artiste français Jean-Michel Jarre est devenu le premier passager de l’« AirCar », une voiture volante développée par la société slovaque Klein Vision, du nom de son fondateur Stefan Klein, qui s’offre un joli coup de communication.
Cela fait déjà deux ans que l’« AirCar » a reçu son certificat de vol. Après 520 décollages et 130 heures de vol à son actif, elle a enfin pu accueillir son premier passager. « On se croirait dans un livre de Jules Verne, mais en vrai ! Une seconde, vous parlez au conducteur et la suivante, vous êtes dans les airs. C’est une expérience incroyable ! »s’enthousiasme la star de la musique électronique, selon le communiqué.
Une voiture qui roule à l’essence conventionnelle
La voiture volante peut se transformer en avion en quelques minutes, le tout en un seul clic. Cependant, contrairement à d’autres prototypes de drones-taxi capables de décoller et d’atterrir verticalement, l’AirCar a besoin d’une piste pour décoller. C’est pour cette raison que Jean-Michel Jarre a dû se rendre à l’aéroport international de Piestany en Slovaquie pour profiter du véhicule.
Au sol, les ailes de la voiture peuvent se rétracter sur les côtés. Le véhicule ne prend alors pas plus de place qu’une voiture classique. L’AirCar est équipée d’un moteur BMW et vous pouvez faire le plein dans une station-service : contrairement aux avions qui fonctionnent souvent au kérosène, la voiture volante accepte l’essence classique.
Bientôt sur le marché chinois ?
L’AirCar fera son apparition lors du prochain concert de Jean-Michel Jarre, organisé avec l’astrophysicien et guitariste de Queen Brian May. Cela aura lieu dans le cadre du Starmus Festival, un événement qui réunit musique et science et qui aura lieu le 12 mai à Bratislava, en Slovaquie.
Mais ce n’est que la première étape pour cette voiture volante. En mars, Klein Vision a annoncé avoir cédé son brevet de fabrication à la société chinoise Hebei Jianxin Flying Car Technology Company, comme l’explique cet article de la BBC. Le montant de la transaction n’a pas été envoyé. C’est donc peut-être en Chine que se joue l’avenir de la voiture volante.
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