Températures douces et humidité élevée… faut-il se préparer à une prolifération de moustiques ? – .

Températures douces et humidité élevée… faut-il se préparer à une prolifération de moustiques ? – .
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Avec un hiver plutôt doux, la hausse actuelle des températures et un temps humide ces derniers mois, le contexte est favorable à une prolifération de moustiques dans les semaines à venir. Avec des risques pour la santé, mais pour nos cultures aussi.

Avec le changement climatique, les records de température en cascade et l’humidité ambiante, les populations de moustiques augmentent. “On peut craindre une augmentation des populations de moustiques en raison de l’hiver que nous avons eu avec des températures très élevées et anormales, mais aussi en raison de l’humidité. Les moustiques ont besoin d’eau et de chaleur. Nous avons tout le cocktail pour avoir des populations de moustiques qui vont croître à des périodes où elles ne devraient pas apparaître.», révèle Andréa Chacon, doctorante à l’ULiège qui travaille sur la lutte contre les ravageurs des cultures.

Des espèces venues d’ailleurs

Nos moustiques locaux en profitent, tout comme les espèces plus exotiques. “Il existe de très nombreuses espèces de ce type venues d’ailleurs. Le moustique tigre ou toute une série d’espèces de moustiques, car ce n’est pas le seul à se développer progressivement», explique François Verheggen, professeur de zoologie à la faculté de Gembloux Agro-Bio Tech. “ Il a été identifié en Belgique très ponctuellement car il y avait des incursions de populations qui disparaissaient en hiver“, il ajoute. Alors qu’aujourd’hui, ce moustique est omniprésent en région parisienne.

Moins de ressources, plus de nuisibles

Cette prolifération n’est pas sans conséquences. Pour la santé, évidemment, puisqu’ils peuvent être porteurs de maladies, mais aussi pour les cultures. En effet, il n’y a pas que le moustique, d’autres espèces envahissantes comme le frelon asiatique apparaissent de plus en plus souvent… au détriment de nos insectes indigènes. “C’est très, très problématique car les agriculteurs disposent de moins en moins de produits chimiques qu’ils peuvent utiliser pour lutter contre les insectes nuisibles.», déplore Andréa Chacon.

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