Le fils de Paul Houde se confie : nos larmes coulent

Le récit émouvant de Karl Houde sur les derniers instants partagés avec son père, Paul Houde, nous fait voyager dans l’intimité d’une relation père-fils, marquée par l’amour, la complicité et les souvenirs précieux.

Alors que le chagrin pèse sur leurs épaules, Karl se confie avec une sincérité touchante, révélant la profondeur de l’attachement qui les unissait.

« Aujourd’hui, je vais bien, mais les premiers jours après son départ brutal, ce n’était vraiment pas facile. Déjà, vivre le deuil est une grande épreuve, mais en plus, mon père est une personnalité connue. Organiser des funérailles dans ce contexte était très exigeant et assez stressant. (crédit : 7 jours)

Lorsque la maladie survient, Karl fait le choix sans hésiter de mettre sa vie professionnelle entre parenthèses pour se retrouver aux côtés de son père.

Ces moments partagés au chevet de Paul ont été empreints d’une infinie tendresse. À travers les difficultés et les épreuves, ils ont trouvé du réconfort dans des gestes simples, comme partager une glace. Laura Sécord, un petit plaisir devenu symbole de leur amour et de leur complicité.

« Fin janvier, lorsqu’il a été hospitalisé et qu’on a appris qu’il avait une masse au cerveau, j’ai mis mon travail de côté pour être avec lui. En fait, je n’ai jamais été aussi proche de mon père que durant ses derniers jours.

« À la toute fin, peut-être deux jours avant son départ, il avait du mal à manger. Rien ne passait et il n’aimait pas trop la purée d’hôpital, alors j’allais lui chercher de la glace Laura Secord, et ça s’est passé sans problème ! Notre dernier moment s’est passé en toute simplicité, autour d’une bonne glace.

L’onde de choc provoquée par le décès de Paul Houde a été ressentie bien au-delà des frontières de sa famille. Le public québécois, qui avait partagé tant de moments avec lui à travers les médias, a exprimé sa tristesse et son soutien de manière émouvante.

Pour Karl et sa famille, cette vague d’amour a été comme un phare dans la nuit du deuil, les aidant à traverser cette épreuve avec un peu plus de douceur.

Les médias ont joué un rôle important dans ce processus de deuil. Les images et les souvenirs repassés en boucle ont permis à Karl de revivre ces précieux moments passés avec son père.

Chaque image, chaque extrait télévisé était comme une bouffée d’air frais, lui rappelant que les souvenirs de son père resteront à jamais gravés dans son cœur.

Le choix du Planétarium pour les funérailles de Paul Houde était à la fois symbolique et poignant. Ce lieu, qui avait pour lui une signification particulière du fait de sa passion pour l’astronomie, a été le théâtre d’un dernier vibrant hommage à cet homme d’exception.

La présence de l’éclipse solaire, qu’il aurait adoré observer, ajoutait une touche de poésie à ces adieux déchirants.

Alors que la réalité du départ de son père s’impose, Karl regarde l’avenir avec une détermination synonyme de nostalgie.

Son projet de voyager en véhicule récréatif sur les traces de Paul est à la fois un acte d’hommage et une démarche de résilience.

« Ces dernières années, mon père et moi partagions une passion pour le caravaning. Il a même été le fier porte-parole de la Fédération québécoise de camping et caravaning. Ce sera difficile de partir sans lui, mais je vais louer un camping-car cet été avec ma copine et notre fils Léni, j’ai envie de retourner dans les campings préférés de mon père, pour faire une sorte de pèlerinage.

A travers ce voyage, il espère retrouver un peu de la magie des moments passés ensemble, tout en honorant la mémoire de celui qui fut bien plus qu’un père, un ami et un confident.

Se souvenant des horaires soigneusement planifiés de Paul pour leurs voyages en caravane, Karl dresse un portrait saisissant de son père. Il sourit.

« Mais contrairement à lui, je ne ferai pas d’horaires ! Je pense que les gens ne seront pas surpris d’apprendre que mon père a préparé des programmes impossibles pour nos voyages. Par exemple, il écrit : « 10h30, départ », puis « 11h32, arrêt au dépanneur pour prendre un café » (avec la latitude et la longitude pour chaque arrêt), et il lui reste un délai de 8 minutes si tu voulais aller aux toilettes ou autre, pour partir précisément à 11h40 »

Malgré sa rigueur et son obsession de l’organisation, ces détails révèlent une facette de sa personnalité attachante et passionnée.

« Il était intense avec ses plannings, qu’il m’envoyait par mail et via Messenger. Il a également fait plastifier et relier le tout chez Bureau en Gros. C’était une folie furieuse, mais sa folie était belle, et elle va rater.

La folie ordonnée de Paul Houde restera gravée dans le cœur de son fils, comme un héritage précieux à chérir à jamais.

Nos pensées et nos prières accompagnent la famille Houde.

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