L’ECDC s’inquiète de la progression de maladies évitables grâce à la vaccination

Bientôt un vaccin nasal contre le Covid ? L’ULB et l’Université d’Anvers participent à un projet de recherche

L’ULB et l’Université d’Anvers participent à un projet de recherche visant à évaluer de nouveaux vaccins contre le coronavirus, administrés par voie nasale, apprend-on mercredi dans un communiqué.

Dessin. – VDNPQR




Par Sudinfo avec Belga

Publié le 13/03/2024 à 10h56

Le projet est dirigé par l’Imperial College de Londres et porté, du côté belge, par l’Institut européen Plotkin de vaccinologie de l’ULB et Vaccinopolis de l’Université d’Anvers.

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Ce projet, doté de 62 millions d’euros et baptisé « Mucosal Immunity in human Coronavirus Challenge (MusiCC) », permettra de tester une nouvelle génération de vaccins qui ne seront plus administrés par voie intramusculaire mais via la voie nasale, voie de transmission de virus.

Ce type de vaccin sous forme de « spray » pourrait changer la donne, estime le professeur Pierre Van Damme (Université d’Anvers), car il permettrait non seulement de réduire la gravité de la maladie mais aussi d’éviter la transmission de la maladie. virus, ce qui n’est pas le cas des vaccins actuels. De plus, une moindre circulation du virus irait de pair avec un risque moindre de nouveaux variants.

« Les vaccins capables d’arrêter la transmission d’un virus, et pas seulement de réduire la gravité de la maladie qu’il provoque, sont cruciaux pour mettre fin rapidement aux pandémies et aux épidémies », souligne Richard Hatchett, directeur général du CEPI, Coalition for Epidemic Preparedness Innovations, cité dans le communiqué de presse. « Si nous pouvions induire une immunité muqueuse bloquant le virus avec la prochaine génération de vaccins Covid-19, nous pourrions réduire considérablement la circulation du virus Sars-CoV-2 et ainsi limiter sa capacité à générer de nouvelles variantes dangereuses.

“Ces vaccins en développement sont conçus pour induire une forte immunité au niveau des muqueuses”, explique Arnaud Marchant (ULB). « Le terme « muqueuse » fait référence aux muqueuses : les coronavirus infectent généralement par les cellules du nez, de la gorge et des poumons. Si les muqueuses peuvent être immunisées, la transmission du virus peut être stoppée. Notre travail consistera à analyser en détail la réponse immunitaire muqueuse et à identifier quels paramètres immunitaires sont importants pour l’effet protecteur du vaccin. »

Ces nouveaux vaccins potentiels seront testés sur des patients volontaires dans plusieurs endroits du monde, notamment en Belgique.

Voici les excuses du Liégeois qui avait pris un faux certificat de vaccination Covid et n’a pas accepté la transaction du parquet

Les justiciables arrêtés pour avoir obtenu de faux certificats de vaccination contre le coronavirus avaient deux choix : soit payer la transaction proposée par le parquet, soit comparaître devant le tribunal. Cette option n’était pas la meilleure, comme l’a montré une audience ce week-end à Liège…

Plusieurs personnes ayant reçu de faux certificats de vaccination ont comparu devant le tribunal de Liège.
Plusieurs personnes ayant reçu de faux certificats de vaccination ont comparu devant le tribunal de Liège. -Belga
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Par LW

Publié le 19/04/2024 à 11h58

Les justiciables ayant utilisé de faux certificats de vaccination (ou CST pour Covid Safe Ticket) et qui n’avaient pas donné suite à la proposition de règlement pénal proposée par le parquet (750 €) ont comparu en grand nombre ce week-end, devant le tribunal correctionnel de Liège. Pour rappel, de nombreuses personnes ont obtenu de fausses attestations afin de poursuivre leur vie sociale sans avoir à se faire vacciner, notamment via l’ancien médecin urgentiste liégeois Mouhamadou Diagne qui en a fourni pas moins de 3.063. Le parquet de Liège avait ainsi à traiter près de 1.700 dossiers de ce type, dont un millier ne devraient pas, grâce à la transaction, aboutir devant les tribunaux.

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Hormis leur point commun qui était le fait d’être des « covid-sceptiques », ces personnes viennent de tous horizons. Ainsi, une patronne de café de Boncelles, âgée de 48 ans, a expliqué qu’elle se trouvait au bar de son établissement lorsqu’un client lui parlait de fausses attestations qu’il pourrait facilement installer sur son téléphone. “Je ne le connaissais pas, je lui ai dit pour plaisanter que s’il me l’organisait, je lui proposerais le restaurant”, a-t-elle raconté. « Il a fait quelques manipulations avec mon téléphone portable, sur l’application, et le lendemain j’ai essayé mon application car je devais scanner les clients. J’ai vu que ça fonctionnait réellement ! »

La dame nie en avoir utilisé et soutient n’avoir jamais revu le célèbre client. Elle affirme n’avoir jamais reçu de proposition de transaction, mais celle-ci a pu être vérifiée directement par le parquet et elle lui a été envoyée, ainsi qu’un rappel. Le député Fairon s’est opposé à la suspension demandée du prononcé, car ceux qui se conformeraient à la transaction seraient alors désavantagés. Elle a requis une amende de 2 400 € (300 € multipliés par des centimes supplémentaires).

« Des cobayes pour vendre un maximum de vaccins »

Un quadragénaire travaillant dans le bâtiment s’est présenté à sa suite, toujours pour faux et usage de faux. « On nous a vendu le Covid », a-t-il expliqué. « On a vu la peur dans les médias, mais la réalité scientifique est tout autre, ils voulaient juste faire de nous des cobayes et vendre un maximum de vaccins. »

L’homme n’a pas accepté la transaction car il « voulait expliquer ses motivations », a-t-il expliqué au président Debrule. Il a demandé un sursis, mais n’a plus droit à rien en raison de son passé criminel. L’amende demandée est identique : 2 400 €.

Une femme de 54 ans révélait alors qu’elle avait acheté ce faux CST à bon prix, 150 € pour elle et sa fille mineure, notamment parce qu’elle devait présenter ce CST « quand je voulais aller faire pipi à la Cora ». . Mais pas de chance, c’était la veille de l’arrestation du docteur Diagne et le faux CST a été immédiatement désactivé. La femme est en médiation de dettes et maintient qu’elle avait demandé à son avocat de payer la transaction. Cela sera vérifié.

Gagné… aux fléchettes !

Un homme de 49 ans, chef d’équipe dans un dispatching d’un grand supermarché, a expliqué avoir pris le faux CST pour « se faire belle ». Il dirigeait une équipe de 50 personnes et voulait apparaître à leurs yeux comme quelqu’un d’exemple… Ce sera une amende, ou une peine de travaux qu’il se dit prêt à purger.

“Normalement, on paie un verre quand on gagne, mais ici un des joueurs m’a proposé de m’acheter un CST”

Un habitant de Blegny

Enfin, un quadragénaire de Blegny a expliqué avoir reçu ce CST lors d’une partie de fléchettes : “normalement on paie un verre quand on gagne, mais ici un des joueurs m’a proposé de m’offrir un CST”, a-t-il expliqué. L’homme a reçu la proposition de transaction : « mais je n’aurais pas pu le faire, on m’a diagnostiqué une leucémie, j’étais indépendant et j’ai donc perdu mon emploi ». Pour cet homme récemment greffé et en rémission, le parquet ne s’est pas opposé à un sursis à la peine d’amende.

 
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