« Marchés de seconde main et économie collaborative, des paradis fiscaux pour tous »

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LA CHRONIQUE – Le marché français de l’occasion représente un chiffre d’affaires de 888 millions d’euros, contre 4,3 milliards d’euros pour les livres neufs. Et les deux secteurs sont inégaux en matière de fiscalité : TVA (taux réduit de 5,5%) pour l’un, pas de taxe à la revente pour l’autre.

Haro sur le livre d’occasion ! Pas les raretés qui ravissent les bibliophiles ou les titres « indisponibles chez l’éditeur ». Mais, plus prosaïquement, les ouvrages que leur propriétaire revend à bas prix une fois lus ou même avant de les avoir ouverts. En visite à la Fête du livre de Paris le 12 avril, Emmanuel Macron s’est ému de cette pratique de plus en plus répandue grâce au commerce en ligne dominé par Amazon, la plus grande librairie de la planète : “Nous allons mettre en place au moins une contribution qui pourra contribuer à protéger le prix unique et permettre également à nos auteurs, éditeurs et traducteurs d’être mieux aidés”, il a promis. Le chef de l’Etat fait référence à la loi Lang de 1981, du nom du ministre de la Culture de l’époque, visant à empêcher les grands magasins de pratiquer le dumping sur les prix. L’argument était de « protéger le secteur de la librairie traditionnelle et développer la lecture ».

L’opportunité : des réductions, sans compensation

Si les remises ne peuvent excéder 5%…

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