« une maladie grave mais une très faible contamination entre individus »

« une maladie grave mais une très faible contamination entre individus »
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Le jeune enfant d’Olmeto, admis à l’hôpital d’Ajaccio puis transféré à Marseille, a contracté une méningite purpura fulminans. Même si cette maladie bactérienne peut avoir des conséquences très graves, sa capacité de transmission entre individus reste « extrêmement faible », précise le docteur Edeline Coinde. Le pédiatre, également vice-président du Conseil de l’Ordre des médecins de Corse-du-Sud, évoque ce type de méningocoque.

3 Corse : Le jeune enfant d’Olmeto hospitalisé à Ajaccio puis transféré par avion médicalisé vers Marseille souffre d’une méningite purpura fulminans. Comment se manifeste cette maladie infectieuse ? Quels sont les symptômes ?

Edeline Coindé : Le purpura fulminans est une maladie bactérienne. Le purpura est caractérisé par le sang sortant des vaisseaux et pénétrant dans les tissus. Ainsi, lorsque l’on pose un verre dessus, cette tache rouge apparue ne disparaît pas. Lorsque vous étalez la peau, elle ne disparaît pas non plus. Avec ces taches rouges, c’est-à-dire ce purpura qui sort, il y a simultanément de la fièvre. C’est donc le premier symptôme qui existe aussi bien chez les enfants que chez les adultes. Le purpura a tendance à se propager très rapidement et de manière très importante. C’est pourquoi on parle de purpura fulminans. Il faut agir vite car le temps presse.

Cette méningite est donc bactérienne. Quelles sont les conséquences en termes de traitement et de propagation de la maladie ?

En termes de traitement, c’est une maladie qui répondra aux antibiotiques, sachant que cette maladie spécifique va effectivement provoquer un choc infectieux : il faudra donc traiter le choc et l’infection qui peuvent se développer séparément. Concernant les contaminations entre individus, elle est extrêmement faible. Il est très rare que nous ayons deux cas dans le même espace-temps, si je puis dire.

Pour vous, il n’y aurait pas de danger à l’échelle d’un territoire ou d’une commune ?

Il est exceptionnel que nous ayons deux cas. On ne peut jamais dire « zéro » en médecine, mais il existe effectivement un tout petit risque que nous ayons deux cas de purpura fulminans sur l’île dans un avenir proche.

Pour une personne atteinte de la maladie, quelles sont les conséquences ?

C’est extrêmement grave. Il y a un taux de mortalité très très élevé : 75 % de mortalité chez les enfants de moins de 2 ans. Au-delà, c’est environ 50, 60 % pour les enfants et les personnes âgées. Il y a donc un taux de mortalité élevé. Souvent, la mortalité survient dans les premières 24 heures, par choc septique. Par la suite, chez certains enfants, il peut y avoir des lésions périphériques nécessitant une amputation. Vous pouvez également souffrir de surdité, ainsi que d’autres symptômes.

Qu’en est-il de la vaccination en général contre les méningocoques ?

Il existe plusieurs souches de méningocoque : pour le méningocoque C, les enfants sont actuellement vaccinés ; Ce vaccin est obligatoire à partir de 4 mois. Ensuite, il y a un rappel. Les enfants sont donc protégés contre le méningocoque C.

Il y en a d’autres méningocoques qui circulent en France, comme B. Pour cela, un vaccin est proposé et fortement recommandé depuis plusieurs années pour les enfants. D’autres souches circulent ailleurs dans le monde et commencent à circuler ici : ce sont W, A et Y. Actuellement, nous disposons effectivement d’un vaccin. contre ça queel‘Nous proposons. Depuis un mois, la Haute Autorité de Santé recommandé de faites-le aux enfants de moins d’un an et aux adolescents. Ce sont en fait les deux pics où l’on a des méningites avec purpura fulminans.

 
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