La 2ème édition du Festival du Dessin, fondé par Vera Michalski et Frédéric Pajak, débute samedi à Arles (F) dans des lieux emblématiques de la Ville. A l’honneur, les œuvres de Tomi Ungerer et d’une quarantaine d’autres artistes, dont une dizaine de Suisses.
Une centaine de dessins révéleront “la virtuosité graphique, l’imagination inépuisable et l’engagement sans faille” de Tomi Ungerer (1931-2019) pour la cause de l’humanité, notent les organisateurs du festival.
Affichiste, illustrateur, inventeur d’objets et auteur de génie, le Français mène une fulgurante carrière internationale. Ses livres pour enfants ont parcouru le monde. Il est aussi l’un des rares artistes à qui un musée fut consacré de son vivant, à Strasbourg.
Autour de sa figure emblématique, 42 artistes seront mis en valeur, certains à la gloire posthume, comme Jean Dubuffet, Henri Michaux ou Oskar Kokoschka ; d’autres font partie des célébrités contemporaines (Wolinski, Kiki Picasso, Joseph Beuys). Le festival fait également découvrir de très jeunes dessinateurs, dont la réputation est encore confidentielle.
Lou Doillon président
Les artistes suisses ne sont pas oubliés avec les œuvres dessinées d’Alberto Giacometti, René Auberjonois et Félix Vallotton pour les plus anciens. Les visiteurs pourront découvrir les coups de crayon les plus actuels de Jean-Michel Jaquet (1950-2022), Bernard Grandgirard, Thomas Ott, Jaqueline Oyex, Ronald Saladin et Pascal Vonlanthen.
Au total, plus de 1000 dessins sont à découvrir dans une quinzaine de lieux emblématiques d’Arles. Débats, rencontres, projections de films et concerts rythmeront cette édition qui sera présidée par l’actrice, chanteuse et designer Lou Doillon.
Mauvaise relation
Le Festival du Dessin a été créé à l’initiative de Vera Michalski, présidente du groupe Libella et de la Fondation Jan Michalski à Montricher (VD) et de l’écrivain-designer franco-suisse Frédéric Pajak, qui en assure la direction artistique.
L’événement a pour objectif de révéler toutes les facettes de cet art longtemps discrédité et tenu à l’écart des cimaises. S’y confrontent dessins d’art, dessins humoristiques, dessins de presse, dessins art brut, ou encore dessins parallèles d’écrivains, cinéastes, architectes, chefs gastronomiques et grandes figures de la mode.
L’année dernière, la première édition comptait quelque 66 000 entrées.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
