La réalisatrice belge multi-primée Kat Steppe tourne son premier film de fiction à Lourdes

La réalisatrice belge multi-primée Kat Steppe tourne son premier film de fiction à Lourdes
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l’essentiel
La réalisatrice belge Kat Steppe tourne son premier docufiction, sous forme de tragi-comédie, à Lourdes. L’histoire de deux frères qui se sont perdus de vue et qui se retrouvent, même si l’un souffre de la maladie d’Alzheimer…

« Il y a toujours un sentiment d’adieu dans les choses que je crée », explique Kat Steppe, une réalisatrice belge maintes fois primée. En mars, elle était à Lourdes avec son équipe de tournage pour les premiers tournages au Pic du Jer et au sanctuaire. La cité mariale sera en effet en partie le décor de la tentative de réconciliation entre deux frères, au cœur de son premier film de fiction, « Dimanche 9 »…

Deux frères sur le point de se dire au revoir, justement. L’un d’entre eux, Horst, 64 ans, souffre de la maladie d’Alzheimer. L’autre veut le convaincre de recourir à l’euthanasie. Ils ne se sont pas vus depuis plus de 30 ans… Une relation fictionnelle, mais un décor de tournage en partie basé sur le réel. Car si cette comédie est le premier film de fiction que Kat Steppe réalise, elle n’a pas abandonné sa passion pour le documentaire…

Le directeur a en effet vécu en immersion pendant un an, en tant que salarié, au sein d’un établissement qui accueille ces patients touchés par la maladie. Une année passée à leurs côtés en tant qu’aidant pour les comprendre.

Une année d’immersion en tant qu’aide-soignante dans une maison de retraite

Comprendre ces patients, mais surtout révéler leur humanité lorsque la maladie commence à prendre le dessus. Elle a même poussé le pari plus loin : une partie du tournage se déroule dans une maison de repos en Belgique, où dix patients jouent, ou plutôt ne jouent pas, leur propre rôle.

Des instantanés de vie entre acteurs et habitants que le réalisateur a souhaité capturer dans ce docufiction. Elle explique : « Dans le travail documentaire, on essaie de ne jamais intervenir, on ne demande pas à recommencer. Si c’est un échec, c’est un échec. On passe beaucoup de temps à observer les gens, leurs habitudes… , on s’attendait à l’inattendu.

Elle ajoute : « Il y a quelque chose de très frustrant dans ce manque de contrôle, d’où la part de fiction. Mais nous avons eu des scènes tellement exceptionnelles que je n’aurais pas pu m’imaginer.

L’équipe de production belge composée de Kato Maes et Sofie Rooseleer pour Panenka revient à la fin du mois pour tourner les scènes à Lourdes. Le passage dans la maison de repos d’Anvers a déjà été en partie filmé.

Le film sortira en 2025 dans les salles belges. Une sortie devrait être prévue en .

 
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