Nos points forts du NIFFF 2023 : Six films fantastiques repérés au NIFFF
« Grande liberté de ton »
En résonance avec les dernières rétrospectives « Scream queer » et « Female trouble », « Eat the rich » met en avant les oppressions et injustices systémiques, et questionne leurs influences sociales et politiques, ainsi que les fantasmes qui y sont liés, a expliqué le festival. Pour le NIFFF, « les films de genre font écho à des thèmes sociétaux avec une grande liberté de ton, grâce à des représentations diverses, des plus littérales aux plus métaphoriques ».
Les cinéphiles pourront voir ou revoir L’ange exterminateur, un film de Luis Buñuel de 1962, qui teste le bon comportement de la bourgeoisie à huis clos et s’interroge sur ce qui reste une fois le vernis social de cette dernière dissous. Les festivaliers pourront également apprécier Sociétéune œuvre de Brian Yuzna de 1989, qui se délecte des turpitudes et des déviances cachées sous les atours d’une société américaine matérialiste et riche.
Une rencontre à la Cinémathèque
A l’occasion de la nouvelle manifestation bimensuelle « Les Vendredis de la Peur », le NIFFF et la Cinémathèque Suisse de Lausanne s’associent pour deux projections spéciales. Le film L’Exorciste de William Friedkin sera projeté le 26 avril, en hommage au réalisateur décédé l’année dernière. Pour donner un avant-goût du programme Mange les richesle classique de l’horreur folk britannique L’homme en osier de Robin Hardy sera présenté le 31 mai.
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