Insultes, coups… La projection d’un film lesbien dégénère

Insultes, coups… La projection d’un film lesbien dégénère
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Samedi dernier, au festival international du film fantastique de Bruxelles (BIFFF), en Belgique, l’avant-première de « Love lies saignement », le dernier film de Rose Glass avec Kristen Stewart, a été pour le moins mouvementée. Tout au long de la séance, certains spectateurs ont proféré des insultes misogynes, lesbophobes ou tenu des propos indélicats qui ont provoqué la colère de nombreux spectateurs présents à la projection.

Certains avaient fait le déplacement depuis Paris pour assister à la projection de ce film résolument « lesbian friendly », dont la distribution n’est pas assurée en Europe. “Nous allions passer un moment merveilleux ensemble, ce film était fait pour nous et nous allions le voir ensemble”, se souvient https://twitter.com/EMmistymisssile/status/1779451360527655108.

«Quand on s’asseyait à nos places, au lieu de voir des centaines de lesbiennes passer devant nous […]”On a vu passer des hommes, beaucoup, pas ceux qu’on aurait cru aller voir un film lesbien”, poursuit-elle. Elle évoque ensuite des « voix d’hommes » faisant des « commentaires glaçants » pendant le film, une salle qui « applaudissait une scène de viol »…

« Le BIFFF est connu pour son ambiance bon enfant »

Chercheurs, https://twitter.com/SearchersBENL/status/1779852691407057078, déplore que « plusieurs spectateurs aient été témoins d’expressions et d’insultes homophobes et discriminatoires venant du public sur les réseaux sociaux ». En réponse, le distributeur a prévenu qu’aucun autre de ses films ne serait projeté pendant le festival et a exigé « que le BIFFF prenne des mesures pour prévenir toute manifestation de discrimination ».

Selon un https://twitter.com/tueusecosmique/status/1779946552573988927/photo/1, la direction du festival a répondu aux protestations des spectateurs qui ont quitté la salle en expliquant que “le BIFFF est connu pour son ambiance bon enfant lors des projections”. Sauf que « ce qu’on a vécu lors de cette séance n’avait rien d’humoristique », assure le collectif, citant certains commentaires : « sale gouine », « nue », « elle aime la bite », « tais-toi sale pute », cris de dégoût pendant scènes d’amour. Des témoins ont également fait état d’altercations et d’échanges de coups.

L’organisation a fini par prendre position, reconnaissant que « les événements survenus pendant la session sont inacceptables et ne reflètent en rien l’esprit libertaire du festival ». Le BIFFF a également publié un message sur le lieu du festival et sur son site Internet. « Nous n’acceptons PAS les commentaires misogynes, homophobes, lesbophobes, transphobes, racistes, ou toute autre forme de discrimination, de harcèlement, de humiliation ou de violence, physique ou verbale, ou toute forme d’insulte. » Le festival se termine le 21 avril.

 
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