A Marseille, le Printemps du cinéma engagé interroge un monde brisé

A Marseille, le Printemps du cinéma engagé interroge un monde brisé
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Plusieurs films par jour, histoires de réfugiés, d’occupation, de crise, d’animaux-machines. Cette programmation n’est pas très joyeuse ? Comme le monde qui nous entoure.

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“Ce sont des histoires de crise” résume Stéphane Rio, co-organisateur du festival Printemps du film engagé. Un groupe d’amis marseillais a décidé de créer son propre festival de cinéma il y a 8 ans. Une aventure audacieuse qui se poursuit en 2024 avec une semaine de programmation du 12 au 19 avril.

« Les crises et les questions migratoires sont les deux grands thèmes de cette année ». Ce fil conducteur est choisi début septembre. Puis, comme dans tout festival, les courts et longs métrages sont visionnés, défendus, rejetés ou retenus. « Si nous nous écoutions, nous aurions un festival de 15 jours. »

Plusieurs films sont projetés chaque jour, Cinéma Minotsdocumentaires ou fictions.

« Quand on regarde notre programmation, c’est sombre, violent. C’est une observation du monde. avoue Stéphane Rio, « Pourtant, mettre ces sujets sur la table, débattre, peut donner de grands moments d’optimisme.

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« Faire un monde dans un monde non fait »

© Printemps du cinéma engagé

La soirée du samedi 13 avril devrait être l’une des plus importantes. Le documentaire « Les 54 premières années » sera projeté à Gyptis à 19h30. Le réalisateur Avi Mograbi a filmé des soldats israéliens menant une occupation militaire en Palestine. Elias Sanbar, historien et poète palestinien, également parrain de cette huitième édition du festival, sera présent pour débattre du sujet : « l’occupation de la Palestine, une violence sans perspective ».

Les créateurs du festival se posent beaucoup de questions. Professeurs ou encore sociologues, ils voient déferler la violence mondiale. Cette année, ils ont mis ce sous-titre sur leur festival « Faire un monde dans un monde non fait ». À leur grande satisfaction, le public se diversifie. Vendredi 12 avril, 300 personnes sont venues aux deux séances. De nombreux jeunes étaient présents, suscitant de nombreuses discussions.

La structure est petite, autogérée et autofinancée. Cette année, un établissement aixois s’est ajouté aux implantations marseillaises. A Marseille, le théâtre Gyptis est le partenaire le plus important du festival. Certaines projections sont gratuites, en tout cas elles ne coûtent pas plus de 8,5 euros.

« Nous voulons nous occuper de la vie des gens. Le cinéma est un moyen d’expression extraordinaire. Nous sommes éblouis”, s’enthousiasme Stéphane Rio.

 
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