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Attaque mortelle à Bordeaux : l’agresseur, un Afghan de 25 ans, formellement identifié
L’agresseur qui a attaqué deux hommes au couteau mercredi à Bordeaux, tuant l’un et en blessant un autre avant d’être abattu par les forces de l’ordre, a été formellement identifié comme un Afghan de 25 ans, a annoncé vendredi le parquet. Mercredi soir, il avait poignardé les deux victimes, d’origine algérienne, après les avoir accusées d’avoir consommé de l’alcool “alors que c’était l’Aïd”, fête qui marque la fin du Ramadan pour les musulmans pratiquants, selon des éléments de l’enquête communiqués jeudi par l’agence. procureure de la République à Bordeaux, Frédérique Porterie. Son identité présumée, celle d’un Afghan enregistré en Europe comme demandeur d’asile, a été confirmée « via le fichier EURODAC », une base de données européenne contenant des informations numériques sur les empreintes digitales des demandeurs d’asile. Ahmad Saboor Hamraz, né le 5 novembre 1998 à Ghazni, Afghanistan , avait obtenu le statut de réfugié auprès de l’OFPRA en septembre 2021 après une première demande d’asile déposée en Grèce en février 2019. Les analyses toxicologiques ont montré que l’agresseur « n’était ni sous l’emprise du cannabis, ni sous l’alcool lors de la commission des actes criminels », a précisé le parquet. Une perquisition à son domicile, un appartement de 22 m2 « bien rangé et sommairement meublé », a permis de découvrir une médaille de boxe, deux Corans, un tapis de prière et un téléphone dont le contenu sera utilisé par les enquêteurs. “Nous restons en contact avec le Parquet national antiterroriste (PNAT) en vue d’une évaluation complète de la situation”, a conclu le magistrat. Jeudi lors d’une conférence de presse, elle a affirmé n’avoir “aucun élément” laissant penser à “un attentat à caractère terroriste”. deux victimes sont âgées de 26 ans pour le blessé et de 37 ans pour le défunt. Deux enquêtes ont été ouvertes, l’une pour « assassinat » et « tentative d’assassinat », l’autre confiée à l’IGPN et portant sur la fusillade des policiers, pour laquelle l’état de légitime défense est « examiné » par le parquet au vu des premiers éléments. .jed/ppy/sp
