Avec « Supporters », Camille Dintrans, la fille (mais pas seulement) de Philippe, ancien capitaine du XV de France, sera, vendredi 12 avril, à 20h30, sur la scène de la salle polyvalente.
Le spectacle Camille Dintrans est LE spectacle à ne pas manquer. Et l’occasion, en totale complicité, d’une interview un peu décalée.
Camille Dintrans, vous vous présentez comme la plus ovale des actrices. Quelque chose ne va pas chez vous ?
Peut être. Le fait de naître dans un stade, ou presque, pour avoir vu mon père y jouer des matchs tous les week-ends ? Ou quand, soulagé de savoir qu’il n’était pas blessé, je me tournais vers les tribunes, pour être spectateur des matchs qui s’y jouaient également ?
C’était dans les années 90, où, dites-vous, la gent féminine n’avait pas spécialement le droit d’être dans le monde des ovales..
Heureusement, les choses ont changé. Avec, quelles que soient les équipes, féminines ou masculines, un point commun : « un maillot de l’équipe de France ne s’achète pas chez Decathlon, mais se gagne en transpirant », comme dit mon père.
« Les joueurs avancent, les fans restent. Une vérité dans tous les sports”
C’est dans les tribunes que vous avez rencontré Jojo et Gigi ?
Jojo et Gigi crient dans les allées pendant que Jojo renverse sa bière chaude sur vos genoux. Mais les deux sont essentiels pour que les joueurs courent plus vite. Les joueurs passent, les supporters restent. Une vérité dans tous les sports.
Gigi, la Dalida des tribunes ?
Oui, fan de cassoulet rugby (pas sa version pailletée), de gros mots et de chansons grivoises. En l’utilisant, je m’autorise bien plus de choses que lors de mes premiers shows. C’est elle qui, via un écran géant, invitera la salle des festivals, sous forme de karaoké collectif, à chanter une version très revisitée du Temps de floraison.
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Bien qu’encouragée par vos parents dans votre envie de devenir actrice, vous envisagez plutôt d’exercer « un vrai métier ».
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J’ai d’abord poursuivi mes études et obtenu un master en publicité et communication. Mais, mon grand chelem, je l’ai obtenu avec une note « très bien » à la sortie du parcours Florent. Pour reprendre une phrase de Marcel Rufo, « j’étais la fille d’Hercule » et je ne voulais pas simplement raconter des blagues. Je voulais être champion dans ma catégorie.
Essai transformé, Camille Dintrans !
Clap de fin. Le samedi 13 avril marquera la fin du festival avec deux spectacles. A 12h, au sein du lycée professionnel Pierre-Bérégovoy, apéro spectacle, La marche sans bouger, de Maggy Dupa. A 20h30, salle polyvalente, La Coupe RubafonsCie Les Rubafons, un spectacle de théâtre interactif et multidisciplinaire, mêlant les styles du clown, du théâtre de marionnettes et du théâtre gestuel qui parodie les Jeux Olympiques.
