Travailler de nuit peut convenir à certains, et présente des avantages, notamment en termes de rémunération. Avec l’essor du télétravail, le fameux rythme de base de 9h à 17h n’est plus la norme imposée qu’il était il y a quelques années. Et cela n’est pas sans effet sur la santé physique et mentale et sur la vie sociale des travailleurs.
C’est pour les problèmes à court terme. À long terme, il y aurait également un impact. C’est ce qu’affirme une étude publiée dans la revue PLOS. À partir de 50 ans, les personnes qui travaillaient à des horaires irréguliers lorsqu’elles étaient plus jeunes pouvaient prendre conscience du risque de tomber malade.
Parmi les maladies qui peuvent affecter plus gravement ces travailleurs aux horaires irréguliers, on trouve la dépression. C’est en tout cas le constat que fait le scientifique Wen-Jui Han, de l’université de New York, qui a analysé la situation de plus de 7 000 jeunes Américains.
Sur ces sujets, la majorité travaille en horaire de bureau, mais 17 % travaillent toujours en horaires décalés. Et dans cette frange, les cas de dépression étaient plus importants, après 50 ans, que chez les salariés standards.
Ceci est encore plus significatif chez les personnes qui ont changé de rythme au cours de leur carrière. Par ailleurs, certaines catégories sont plus touchées, notamment les femmes, plus touchées que leurs collègues masculins, d’autant plus lorsqu’elles sont racisées.
« Toutes catégories éducatives confondues, les femmes noires (…)
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