Vérifié le 10/04/2024 par Alexane Flament, Rédactrice
Une étude américaine vient de démontrer que prendre son petit-déjeuner tôt le matin peut réduire le risque de développer un diabète de type 2.
Selon des chercheurs de l’Université Northwestern de Chicago, les personnes qui mangent avant 8h30 ont moins de résistance à l’insuline et une glycémie plus faible. Explications !
Manger tôt peut réduire le risque de développer un diabète de type 2
Des chercheurs de l’Université Northwestern de Chicago aux États-Unis ont révélé lors de la réunion annuelle de l’Endocrine Society que prendre un petit-déjeuner avant 8h30 pourrait aider à réduire la glycémie et la résistance à l’insuline.
Autrement dit, Manger tôt peut réduire le risque de développer un diabète de type 2.
Pour arriver à ce constat, les chercheurs ont analysé les données médicales de 10 575 volontaires répartis en trois groupes. Le premier groupe devait répartir les repas sur moins de 10 heures, le deuxième devait répartir les repas entre 22 heures et 13 heures et le troisième sur plus de 13 heures.
Les scientifiques ont ainsi constaté qu’un Un espacement trop court entre les repas pourrait augmenter la résistance à l’insuline. Ils ont également remarqué que les personnes qui mangent avant 8h30 ont moins de résistance à l’insuline et une glycémie plus faible, quel que soit le temps restant entre les repas.
Comme l’explique Marriam Ali, l’auteure principale de l’étude : « Nous avons constaté que les personnes qui commençaient à manger plus tôt dans la journée avaient une glycémie plus faible et une moindre résistance à l’insuline, qu’elles limitent leur consommation alimentaire à moins de 10 heures par jour ou qu’elles s’étalent sur plus de 13 heures par jour. « .
Un régime limité dans le temps
En présentant leurs résultats, les chercheurs ont rappelé que des études antérieures avaient déjà démontré qu’un régime limité dans le temps (c’est-à-dire un régime dont la plage horaire de consommation alimentaire est limitée à moins de 10 heures par jour) est synonyme d’amélioration de la santé métabolique et constitue donc un avenue pour la prévention du diabète.
Selon Marriam Ali, « Face à l’augmentation des troubles métaboliques tels que le diabète, nous souhaitions élargir notre compréhension des stratégies nutritionnelles pour répondre à cette préoccupation. « . Ce à quoi elle conclut : « Les résultats suggèrent que le timing est plus fortement associé aux mesures métaboliques qu’à la durée, et soutiennent les stratégies d’alimentation précoces. « .
