Burn out : les enfants aussi

Burn out : les enfants aussi
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L’excès d’activités extrascolaires et la pression de performer également dans ces différents domaines accentuent le risque d’épuisement professionnel. Naturellement, « certains sont plus touchés que d’autres, selon leur caractère et leur sensibilité personnelle ».

Arrêt d’urgence

Avant que la dépression ne s’installe, « je les arrête systématiquement », insiste Béatrice Millêtre. “Comme nous le ferions s’ils avaient les deux jambes cassées.” Ils vont par exemple chez grand-mère pour faire du vélo et manger des gâteaux. Ou faire tout ce qui n’est plus lié aux activités habituelles », ajoute-t-elle. Ils se rétablissent et peuvent dormir pour récupérer. « C’est ça l’urgence », insiste le psychologue.

« Une fois remis sur pied, au bout de trois semaines, un mois ou deux mois parfois, ils peuvent reprendre l’école et leurs activités et n’ont rien perdu », constate-t-elle. C’est à ce moment-là qu’il est logique de « réfléchir à ce qui s’est passé pour en arriver là ».

Il faut alors décrypter les attentes des parents, des enseignants, etc. et remettre en question le système autour de l’enfant. « Si on change de prisme et qu’on dédramatise certaines injonctions, si les pressions sont remises en question, en général ça va beaucoup mieux », assure-t-elle. Dans tous les cas, il est essentiel « d’écouter et de croire un enfant qui exprime qu’il n’en peut plus », conclut-elle.

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