Le réalisateur Dalibor Matanic, lauréat du Festival de Cannes, admet sur Facebook être coupable d’agression sexuelle

Le réalisateur Dalibor Matanic, lauréat du Festival de Cannes, admet sur Facebook être coupable d’agression sexuelle
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Éric CATARINA / Gamma-Rapho via Getty Images Dalibor Matanic reconnaît sur Facebook être coupable de plusieurs agressions sexuelles.

Éric CATARINA / Gamma-Rapho via Getty Images

Dalibor Matanic reconnaît sur Facebook être coupable de plusieurs agressions sexuelles.

JUSTICE – Il est l’un des cinéastes les plus célèbres de Croatie, primé à Cannes en 2015 pour son film Le haut soleil ( du jury Un Certain Regard). Le 8 avril, le réalisateur Dalibor Matanic a admis dans un long post sur Facebook (supprimé depuis) ​​avoir agressé sexuellement plusieurs femmes. « Tout cela s’est produit à des moments où j’étais sous l’influence de l’alcool ou de drogues. Notre travail est terriblement stressant – mais cela ne justifie certainement pas mon comportement.» il a écrit.

Environ 200 femmes seraient concernées par le comportement du réalisateur : les articles évoquent notamment « gestes et invitations inappropriés et envoi de photos et messages à caractère sexuel ». » selon l’AFP. Dans sa déclaration, le directeur de 49 ans a également ajouté qu’il avait décidé d’entrer dans un centre de désintoxication pour toxicomanes.

Le chef de la police, Antonio Gerovac, a déclaré à l’agence de presse officielle HINA qu’une enquête avait été ouverte, malgré l’absence de plainte. L’Académie des arts dramatiques de Zagreb, la capitale croate, où Matanic donnait des cours, a annoncé la suspension de ces cours.

Le mouvement #MeToo continue de se propager à travers le monde

Cette révélation, publiée en réponse à la publication de plusieurs articles de presse, a déclenché un tollé, notamment de la part des militantes féministes. “C’est un choc terrible, car il s’est présenté comme un allié”a réagi la militante des droits des femmes Sanja Sarnavka, comme l’a révélé l’AFP.

Dalibor Matanic a souvent utilisé son art pour critiquer la culture patriarcale et la violence contre les femmes. Comme le thriller Belles filles mortes ou la série La fille de Kyiv.

La violence et les agressions sexuelles ont longtemps été considérées comme des sujets tabous dans les Balkans, où les valeurs patriarcales restent ancrées dans certaines parties de la région.

Ces questions ont cependant pris davantage d’importance ces dernières années suite à l’avènement du mouvement #Metoo. Et notamment grâce à une affaire en , où une actrice a accusé de viol son ancien professeur d’art dramatique, ce qui a poussé des milliers de femmes à raconter leur propre histoire.

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