Akinésie, rigidité et tremblements : environ 2 % de la population de plus de 50 ans déclare vivre quotidiennement avec ces symptômes. Ils sont caractéristiques de la maladie de Parkinson, qui entraîne des difficultés de mouvement et une rigidité des membres. Chaque année, 4 000 nouveaux cas sont diagnostiqués. Le handicap résultant de cette maladie touche non seulement les patients mais aussi leurs proches.
Cette maladie incurable affecte le système nerveux central. Même si les chiffres officiels sont difficiles à trouver, la maladie se manifeste généralement entre 45 et 70 ans et entraîne un handicap progressif, ce qui en fait la deuxième maladie neurodégénérative après la maladie d’Alzheimer. Des cas chez des sujets plus jeunes existent, bien qu’ils soient rares. Le diagnostic est compliqué par le fait que les premiers symptômes n’apparaissent souvent qu’après 8 à 10 ans de progression de la maladie, ce qui rend la prise en charge complexe.
A l’approche de la Journée mondiale Parkinson, célébrée chaque 11 avril depuis 1997, l’Association Maroc Parkinson (AMP) rappelle à tous les acteurs de la société marocaine l’importance de redoubler d’efforts pour améliorer la qualité. la vie des personnes atteintes de la maladie de Parkinson et de leurs familles.
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Selon le portail Santeamaghreb.com, cette maladie touche pas moins de 4 millions de personnes dans le monde et est de plus en plus reconnue au Maroc. L’augmentation de l’espérance de vie et le vieillissement de la population rendent cette maladie neurodégénérative de plus en plus courante.
Causée par la dégénérescence des cellules nerveuses d’une zone du cerveau appelée substance noire, la maladie de Parkinson se caractérise par des tremblements, une lenteur des mouvements et une rigidité musculaire. Le traitement, coûteux, nécessite des moyens financiers importants.
A cette occasion, l’AMP souligne la nécessité d’inclure les personnes atteintes de la maladie de Parkinson dans la catégorie protégée par la loi-cadre n° 2020-2013. 97-13 relative à la protection des droits des personnes handicapées.
L’AMP souligne également la nécessité d’offrir davantage de services sanitaires, psychologiques et sociaux à cette population vulnérable, de lui donner accès à des médecins spécialisés et de garantir la disponibilité continue de médicaments à des prix abordables en pharmacie.
Face à l’impact invalidant de cette maladie, les observateurs s’interrogent sur le quotidien des soignants. Ces personnes, qui consacrent leur vie et leur énergie aux soins des patients, pourraient bénéficier d’un accompagnement psychologique et social plus adapté.
