Un hommage à l’univers musical de Luc Plamondon sera bientôt diffusé à la télé

Un hommage à l’univers musical de Luc Plamondon sera bientôt diffusé à la télé
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Christian Lalumière est un véritable amoureux des arts de la scène, qu’il a mis en valeur à de nombreuses reprises dans des documentaires. L’excellente série sur les danses de rue et les « battles », Face à la danse (sur la plateforme Télé-Québec) en est la preuve. Nous lui devons aussi Filiatrault, Karaoké, Le Cirque Alfonse : une affaire de famille. Et Le dernier placard – Vieillir heureuxdocumentaire réalisé par Dany Turcotte.

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Christian s’attaque aussi de plus en plus à la fiction. La websérie savoureuse Martine à la plage a remporté plusieurs prix. Il rend ici hommage à l’un des plus grands paroliers de la francophonie : Luc Plamondon. Plamondon : des mots qui résonnent est une œuvre cinématographique musicale qui permet de porter un regard actuel sur un répertoire intemporel.

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Photo fournie par Télé-Québec

Plamondon : des mots qui résonnent.

Comment avez-vous choisi les chansons à interpréter parmi un si vaste répertoire de grands succès ?

C’était tout un processus. Nous avons publié le catalogue. Ce sont toutes de superbes chansons. Notre volonté, et celle de Télé-Québec, était de mettre l’accent sur la contribution du Québec. On a joué avec l’idée du territoire, des grandes réussites, des artistes qui chantaient les paroles de Plamondon. On a voulu traverser différentes époques, différentes phases: les débuts, ses collaborations avec Diane Dufresne, Céline Dion, Starmania. Nous avons imaginé une trentaine de chansons et nous nous sommes amusés à faire mélanger et assortir avec les artistes qui se sont réappropriés les chansons. Au final, nous avons tourné une dizaine de clips.

Comment s’est faite la distribution ? Les artistes devaient-ils avoir un lien ou une référence particulière avec le répertoire de Plamondon ?

Nous avions une envie d’interconnexion, d’interrelation, d’intergénération. Tout le monde connaît Luc Plamondon. Nous voulions de l’éclectisme. Que chacun se réapproprie ce grand auteur. Toutes ses chansons ont été diffusées à la radio, ont traversé le temps, ancré leurs tentacules un peu partout. Nous voulions qu’il y ait un lien d’appartenance entre les artistes et l’œuvre, que la chanson résonne en eux et qu’ils aient envie de se lancer à corps perdu dans cette proposition artistique. Il y a eu les premiers modèles avec Alex McMahon. Les modèles sont instrumentaux, mais les voix sont enregistrées en direct.

Comment avez-vous géré les artistes ?

Avec Salomé Leclerc, nous avons travaillé sur le passage du temps avec la lumière. Ariane Roy a abordé sa chanson comme Joan Jett. Pour Parc Belmont, avec Lydia Képinski, on jouait sur la folie. Laurence Jalbert a avoué n’avoir jamais été sollicitée pour ce type de chanson et nous l’avons filmé dans la sobriété avec un plan séquence. Pour Mélissa Bédard, il y avait un côté famille Von Trapp. Nous avons eu 2 heures de tournage avec chaque artiste. Ils n’avaient jamais vu les danseurs. Je leur ai dit de lâcher prise, d’être instinctifs. Nous étions dans un espace créatif où chacun apportait le sien.

Parlez-moi de ce lieu magnifique et hors du temps.

Je voulais une maison qui parle. Pas une maison hantée, mais une maison vivante. Nous l’avons trouvée avenue Docteur-Penfield. X Men y a été filmé. L’idée était de le mettre en valeur, à la manière d’un musée, avec ses antiquités, ses objets. Il devait être suffisamment grand pour accueillir une douzaine de problématiques et offrir de la diversité. Je dirais que 90 % de la maison est comme ça. Après, j’ai aimé l’idée de jouer avec les époques. Décor d’époque et éclairage moderne, danseurs en costumes romantiques et chanteurs habillés [de façon] moderne. J’aime les anachronismes.

Vous avez utilisé les archives audio de Plamondon pour commenter les chansons. Il dit notamment qu’il écrit pour des personnages et on le sent dans les incarnations théâtrales que vous filmez de très près. Comment ont-ils influencé votre production ?

C’est un hommage aux mots qui résonnent. C’est la genèse de tout le projet. J’adore faire cette recherche. Nous avons utilisé des parties de phrases qui m’ont guidé tout au long du processus créatif. Il dit que les Québécois chantent avec leur corps. Les danseurs sont devenus le fil conducteur. Il y a quelque chose de très physique dans mon approche cinématographique. C’est une expérience immersive. Je ne voulais pas que ce soit simplement un objet esthétique, mais qu’il soit palpable, émotionnel. Chaque artiste avait son Conseil d’humeur avec le ton, le costume, la couleur, les références. Luc [Plamondon] a été très généreux et nous a fait confiance. Il était heureux et touché par la proposition. C’est un exercice de passation de pouvoir.

► Plamondon : des mots qui résonnent Samedi 21h à Télé-Québec

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