L’AVIS DU « MONDE » – POURQUOI PAS
Nouvel épisode d’une série qui ressuscitait, à Hollywood, la créature créée par la société japonaise Toho dans les années 1950. Godzilla, le gigantesque lézard atomique, se range désormais du côté du bien, bien décidé à défendre l’humanité – ce qui ne l’empêche d’ailleurs pas de piétiner des milliers de personnes dans ses errances furieuses – contre toutes sortes de monstres géants. Pour ce faire, il sera aidé par King Kong, réapparu d’un univers situé dans les profondeurs de la terre.
Invention visuelle
Il s’agit d’Adam Wingard, dont nous avons beaucoup aimé certains des premiers longs métrages, comme Vous êtes le prochain Et L’invitéqui prend la relève après avoir déjà signé le précédent opus Godzilla contre Kong (2021).
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Les séquences d’orgies de destruction s’enchaînent à un rythme accéléré (le Colisée de Rome et les pyramides d’Egypte passent un mauvais quart d’heure) ce qui est assez jouissif. On s’amuse parfois d’une certaine invention visuelle, notamment dans la peinture de créatures nouvelles et monumentales, un papillon de nuit géant, un singe féroce, un autre lézard, double de Godzilla, qui s’amuse à tout figer sur son passage. Les quelques humains présents dans le film ne dépassent pas le stade des clichés sentimentaux ou comiques, et on devine que l’ensemble est destiné à un public jeune, voire très jeune.
Film américain d’Adam Wingard. Avec Rebecca Hall, Brian Tyree Henry, Dan Stevens (1h55).