Le cholestérol est un corps gras qui entre dans la composition des membranes cellulaires et utilisé pour la synthèse de nombreuses hormones mais aussi de la vitamine D. Elle est donc indispensable au bon fonctionnement de l’organisme.
Synthétisé principalement par le foie, le cholestérol est également présent dans les aliments d’origine animale, à hauteur de 20 %, et se divise en deux catégories, le bon cholestérol et le mauvais cholestérol, qui contribuent à la création de plaques et d’amas graisseux sur les parois des artères. Pour contrôler son taux, la consommation de certains aliments doit être étroitement surveillée.
Cet aliment qu’on adore et qui favorise le mauvais cholestérol
Mauvaise nouvelle pour les amateurs de plateaux de fromages en fin de repas, le fromage est un aliment riche en graisses saturées qui peuvent favoriser le développement du mauvais cholestérol.
Toutefois, si la teneur en graisses saturées de cet aliment favorise effectivement le cholestérol, elle varie selon les fromages. Il n’est donc pas nécessaire d’éliminer le fromage de son alimentation mais d’en limiter sa consommation. Pour réduire les risques de maladies cardiovasculaires, il est donc recommandé de ne pas dépasser 12 % de consommation d’acides gras par jour, ce qui équivaut à environ 30 g de fromage par jour.
Un aliment à ne pas éliminer mais à limiter
En matière de mauvais cholestérol, tous les fromages ne sont pas égaux. Il est donc conseillé d’opter pour des fromages faibles en gras, notamment produits à base de lait de brebis ou de chèvre. Moins gras, ils sont de facto moins riches en cholestérol, comme c’est également le cas de la feta, de la mozzarella, de la ricotta, de la cancoillotte ou encore du camembert. Toutefois, en cas d’hypercholestérolémie, il est conseillé de limiter la consommation de tous les fromages.
Qu’on se rassure, le fromage présente néanmoins avantages nutritionnels y compris son apport en calcium, essentiel à la santé des os et pour lutter contre l’ostéoporose.
