Une étude montre un risque accru de tumeurs lié à trois médicaments progestatifs

Une étude montre un risque accru de tumeurs lié à trois médicaments progestatifs
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Les progestatifs sont des médicaments utilisés en contraception, dans le traitement de certaines pathologies gynécologiques (hémorragies utérines, endométriose…) ou dans l’hormonothérapie substitutive de la ménopause et dans les cours de procréation médicalement assistée.

Des chercheurs français ont observé un risque accru de méningiome – une tumeur des membranes entourant le cerveau – lié à l’utilisation de trois médicaments aux propriétés contraceptives.

Une étude du GIS Epi-Phare publiée dans le British Medical Journal (BMJ) souligne un risque plus élevé de développer un méningiome lors de la prise de progestatifs tels que Colprone, Depo Provera et Surgistone.

Jusqu’à 5,6 fois plus de risque

Ces médicaments sont utilisés en contraception, dans le traitement de certaines pathologies gynécologiques (hémorragie utérine, endométriose…), ou dans le traitement hormonal substitutif de la ménopause et dans les cours de procréation médicalement assistée.

Les scientifiques ont mené leur étude sur plus de 18 000 femmes âgées de 45 à 74 ans ayant été opérées d’un méningiome entre 2009 et 2018 en France, contre 90 000 autres femmes « témoins ».

Les résultats ont montré que leur utilisation prolongée augmentait le risque de méningiome nécessitant une intervention chirurgicale, 3,5 fois plus élevé pour le Colprone (médrogestone), 5,6 fois plus élevé pour le Depo Provera (acétate de médroxyprogestérone injectable) et 2 fois plus élevé pour le Surgestone (promégestone), qui n’a plus d’effet. est commercialisé depuis 2020 en France.

Pas de risque accru pour le DIU hormonal

Des études antérieures avaient produit des résultats similaires pour d’autres médicaments : Androcur, Luteran et Lutenyl. Comme le rappelle Le Parisien, ces résultats ont conduit de nombreuses femmes à passer au Colprone.

Dans un communiqué, l’ANSM indique également que le Depo Provera, un contraceptif injectable, est peu utilisé en France mais est largement utilisé dans le monde avec 74 millions de femmes concernées.

En revanche, l’étude ne montre pas d’augmentation du risque de chirurgie du méningiome intracrânien dans le cas d’un DIU hormonal contenant du lévonorgestrel, très utilisé, notamment en France. Des résultats « très rassurants » selon les chercheurs.

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