« Héroïnes » d’Astré Desrives.
Astré Dérives
La journée d’ouverture, dimanche 31 mars, aura lieu au ciné-club du Théâtre de la Lucarne à Bordeaux qui accueillera rencontres, projections et spectacles. Naëlle Dariya, auteure, performeuse et comédienne présentera son spectacle « Fez moi tour » deux soirs de suite, après une projection de courts métrages (« Héroines » d’Astré Desrives, « La Vedoda nera » de Fiume et Julian McKinnon, « Of Terreur mes sœurs », d’Alexis Langlois et « Fou de Gannet » de Yann Gonzalez). La soirée du dimanche est confiée à Patatrash, un nouveau collectif bordelais de recherche et d’expérimentation artistique. Au programme : poésie, danse, DJ set à la Brasserie du port.
Histoire et hommage
Parmi les documentaires qui témoignent, parfois avec éclat, de cette révolution cinématographique, citons celui d’Agniia Galdanova, « Queendom », dans lequel la réalisatrice dresse le portrait d’une jeune queer, Gena Marvin, en Russie. Une rencontre avec le réalisateur est prévue le 3 avril. « Le corps du crime », de Léolo Victor Pujebet, docu-fiction multiprimé, en présence du réalisateur et comédien, Mathieu Morel. A ne pas manquer, encore, « Nelly et Nadine », de Magnus Gertten, qui raconte la rencontre amoureuse tout à fait improbable de deux femmes, en 1944, au camp de Ravensbrück.
Le festival explore également l’histoire, avec un hommage à la pionnière du cinéma lesbien : Barbara Hammer, qui n’a jamais cessé de filmer les femmes et les artistes de son temps. Un atelier-conférence d’introduction à son travail est prévu, ainsi que trois longs métrages emblématiques de son engagement. Son portrait de Claude Cahun, figure du surréalisme et de son compagnon Marcel Moore, (« Lover Other »), sera projeté le 7 avril 2024 au CAPC.
Portrait de Claude Cahun, figure du surréalisme et de son compagnon Marcel Moore.
Barbara Marteau
Les fictions évoquent la chape de plomb des années 90, les luttes sociales, ou légères, prennent la route vers l’Andalousie. « Norwegian Dream », « Un jour fille », « The Turtles », « On the Go » sont autant de visions de cinéastes qui bousculent nos certitudes.
