« Kung Fu Panda 4 », l’oursin de DreamWorks de retour sous une forme olympique

« Kung Fu Panda 4 », l’oursin de DreamWorks de retour sous une forme olympique
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« Kung Fu Panda 4 », film d’animation de Mike Mitchell et Stephanie Stine. IMAGES UNIVERSELLES

L’AVIS « DU MONDE » – À VOIR

Depuis sa première apparition en 2008, la bête à fourrure noire et blanche ventrue n’a jamais été aussi attendue. Pensez-y ! Huit ans depuis la dernière fois que nous l’avons vue. Et voilà qu’elle revient, justifiant et donnant raison soudain à cette longue absence. Car notre célèbre Panda, maître incongru, compte tenu de son embonpoint, du kung-fu, né et élevé dans les studios DreamWorks, réapparaît sur nos écrans sous une forme que l’on pourrait, en ces temps, qualifier d’olympique. Cela faisait longtemps que le potelé Po n’avait pas déployé autant d’énergie au combat et bougé sa silhouette généreusement enveloppée à ce point.

En effet, dans ce quatrième opus, l’ursin a fort à faire, l’ennemi à combattre étant, cette fois, un caméléon capable de prendre à tout moment la forme des pires créatures rencontrées dans les épisodes précédents. L’alibi rêvé pour remettre l’action au centre du film. Courses-poursuites à plein régime, affrontements épiques, scènes de kung-fu aériennes… ponctuent cette quatrième version, sans toutefois monopoliser toute l’histoire. Les scénaristes Jonathan Aibel et Glenn Berger ont veillé à ne rien sacrifier. Ni ces moments de pause, suspendus dans la beauté des paysages et des décors (reboostés ici par une nouvelle génération d’animateurs). Ni cet humour utilisé à toutes les sauces, cette autodérision délicieuse et irrésistible qui, dès le début, accompagne les personnages, rehausse la mise en scène, pimente les dialogues.

Trouver un successeur

Pourtant, le film suggère, au départ, autre chose que ce vers quoi il se dirige. Ayant atteint depuis longtemps ses objectifs – ayant réussi à atteindre, contre toute attente et au prix de beaucoup d’efforts, le rang de maître de kung-fu – Po est chargé par Maître Shifu, l’irritable fennec, de lui trouver un successeur. En effet, le panda doit désormais viser plus haut, se consacrer à la méditation afin de retrouver la paix intérieure, d’accéder à la sagesse et au statut de chef spirituel. Autant dire que la promotion ne convient guère à l’intéressé, plus enclin aux clowneries, à la gourmandise et aux excès en tout genre.

Lire la critique (2011) | « Kung Fu Panda 2 » : le retour gagnant de « Kung Fu Panda »

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Ce prologue ne fait pas son travail. Heureusement, elle sera vite contredite par la volonté des auteurs, soucieux avant tout de remettre leur héros sur les rails du succès. Ainsi, la rencontre avec une renarde, un arnaqueur de grand chemin venu des enfers, qui pourrait bien faire office d’héritière, puis l’arrivée sur le terrain d’une sorcière polymorphe et redoutable menace pour la Vallée de la Paix, viennent opportunément offrir à Po l’occasion de revenir. pour servir.

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