Moha La Squale bénéficie d’un non-lieu

Moha La Squale bénéficie d’un non-lieu
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Le rappeur Moha La Squale sera jugé par le tribunal correctionnel de Paris pour violences conjugales ou séquestration commises sur six ex-conjointes mais a été débouté pour des accusations d’agressions sexuelles et de viol.

Le rappeur de 29 ans, de son vrai nom Mohamed Bellahmed, comparaîtra pour violences sur six ex-compagnes entre 2017 et 2021, selon l’ordonnance de renvoi signée par un juge d’instruction parisien le 14 mars, dont a fait état l’AFP. avait des connaissances. Il s’est défendu de ces accusations en affirmant : « Ce complot a été perpétré pour me nuire », arguait-il en avril 2021.

Moha la Squale a en revanche bénéficié d’un non-lieu des accusations de viol et d’agression sexuelle dont il faisait l’objet, dénoncées par deux des plaignantes. L’audience de l’affaire devant le tribunal correctionnel n’est cependant pas définitive : des recours ont été interjetés par plusieurs avocats des ex-conjoints, qui estiment que les faits sont criminels, selon plusieurs sources proches du dossier.

Après cette décision d’abandon des poursuites sur le volet violences sexuelles, l’avocate du prévenu, Me Elise Arfi, s’est félicitée auprès de l’AFP : « Comme on pouvait s’y attendre, cette affaire, qui est une création médiatique, s’est effondrée sur le plan judiciaire. “Il reste des faits résiduels à charge, qui sont de toute façon totalement contestés”, a-t-elle poursuivi. « Mon client n’est pas et n’a jamais été un agresseur sexuel. Je ne sais pas comment il pourra retrouver une vie normale après tant d’épreuves, mais j’espère qu’il parviendra à reprendre sa carrière là où les choses se sont soudainement arrêtées.

Le rappeur a été mis en examen une première fois en juin 2021 pour agressions sexuelles et violences sur ex-compagnes. En juillet 2022, il a également été mis en examen pour viol, qualification pénale, sur une autre ex-compagne. Mais en « absence de preuves matérielles à l’appui » de ces dernières accusations, le juge d’instruction a décidé de classer l’affaire sans suite sur cet aspect.

Dans sa prescription, elle souligne en revanche qu’il est « décrit par ses compagnons successifs comme cyclothymique, impulsif, immature, capricieux et colérique », des traits « probablement fortement accentués par une consommation excessive de cannabis », qui s’inscrivent « sur un registre paranoïaque ». et un terrain jaloux. “La combinaison de ces facteurs a conduit à des violences psychologiques marquées à l’encontre de ses compagnons”, accompagnées parfois d'”actes physiques”, avec “des gifles, des arrachements de cheveux, des étranglements voire des étouffements avec un oreiller”. observe le magistrat. «Quand il a réussi à me faire dire que j’étais moins que rien… merde, (…) tout allait mieux pour lui», raconte l’une des plaignantes, qui décrit une relation de deux ans entre 2016 et 2018.

L’enquête a été ponctuée d’allers-retours entre liberté et détention du rappeur qui s’était fait connaître en 2018 comme l’une des révélations de l’année avec un premier album « Bendero » plébiscité par le public (disque d’or, plus de 50 000 exemplaires). exemplaires vendus) et critiques.

Témoin, victime ou auteur de violences ?

  • Police : 117

  • Urgences médicales : 144

  • Main tendue (adultes) : 143

  • Pro Juventute (jeunesse) : 147

  • Aide aux victimes de LAVI

  • Violencequefaire (anonyme et gratuit, réponse sous 3 jours)

 
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