Publié le 27 mars 2024 à 16h36 / Modifié le 27 mars 2024 à 17h22
On connaît son jeu rapide et cristallin, ses difficultés relationnelles, ses foulards contre les courants d’air, ses gants contre les microbes et, bien sûr, son interprétation très personnelle de Bach avec ses envolées et ses bourdonnements. Mais on en sait moins sur le rôle qu’a joué sa mère dans sa fulgurante carrière.
Comment, quand il avait 3 ans, elle lui dictait constamment des notes – il avait un ton parfait – et comment, quand il avait 15 ans, elle passait encore une nuit sur deux dans son lit pour le « rassurer ». Si nous croyons Glenn, naissance d’un prodige, spectacle écrit et mis en scène par Ivan Calbérac, Florence Gold (Gould est un nom d’artiste) n’a reculé devant aucun excès pour façonner ce génie du piano baroque. Vu à l’Onex, près de Genève, après sa parution à l’Octogone de Pully en février, ce biopic doublement « moliérisé » sera toujours à Beausobre, à Morges, le 21 avril.
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