« Une vie », l’hommage à un homme qui a sauvé 669 enfants

“Une vie”, l’hommage à un homme qui a sauvé 669 enfants

Publié aujourd’hui à 9h33

Hommage à un homme remarquable. Il s’appelait Nicholas Winton et était agent de change à Londres en 1938. En contact avec un compatriote actif en faveur des réfugiés tchèques, et horrifié par les conditions de vie qu’il découvrait dans les camps, il décida de participer au sauvetage des enfants destinés à la déportation. . Il en économisera ainsi 669, ce qui est considérable.

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Cinquante ans plus tard, il retrouve d’anciens documents contenant des photos mais aussi la liste des enfants qu’il cherchait à sauver et à placer dans des familles d’accueil. Il se demande surtout ce qu’ils ont bien pu devenir. Peu de temps après, ces archives tombèrent entre les mains d’un célèbre programme de la BBC : «C’est la vie!« . Il y fut invité et la révélation de ses actes à l’époque fit de lui un héros national et même au-delà. Surtout après le deuxième show auquel il participera.

Entre cette brève présentation et la conclusion de « One Life », qui joue sur l’élément de surprise, on a la gorge sèche et les larmes coulent. Interprété à la perfection par Anthony Hopkins, véritable héros de cette fiction, que l’on a parfois surnommé le Schindler British, devient une sorte de saint, un de ces hommes dont l’extraordinaire bonté ne cesse de nous étonner. Maintenue et même sobre, la mise en scène de James Hawes ne cherche pas le pathétique, mais simplement à remettre chaque chose, chaque élément de cette histoire à sa juste place.

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À juste titre, car avec un sujet comme celui-ci, si beau et si désintéressé, il n’est pas nécessaire d’aller trop loin ni de s’appuyer sur l’exagération. La sobriété est donc de mise, non sans un certain minimalisme qui peut paraître anachronique compte tenu du contexte, mais qui permet au contraire de convoquer l’émotion à l’état pur. La gestion de celui-ci est remarquable, puisque le film représente en fait une émission de télévision pour mieux raconter l’indicible et c’est par ce biais, plus que par la narration elle-même, que « One Life » parvient à toucher. Magnifique!

Note : *** Histoire (Grande-Bretagne – 110′)

Pascal Gavillet est journaliste à la section culturelle depuis 1992. Il s’occupe principalement du cinéma, mais il écrit également sur d’autres domaines. Surtout les sciences. A ce titre, il est également mathématicien.Plus d’informations @PascalGavillet

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