Connaître l’origine des matières fécales contribuerait à réduire les interdictions de pêche

Connaître l’origine des matières fécales contribuerait à réduire les interdictions de pêche
Descriptive text here

Des chercheurs de la Colombie-Britannique étudient les matières fécales à l’aide de tests moléculaires pour identifier le type d’excréments qui entraîne une interdiction de la pêche aux coquillages.

Pour cette industrie, un niveau élevé de matières fécales détecté dans les zones de récolte peut entraîner des fermetures parfois longues et coûteuses.

Les tests généralement utilisés pour mesurer les matières fécales ne permettent pas de savoir de quel animal elles proviennent ni si elles sont d’origine humaine.

Un programme financé par Genome BC, dirigé par des chercheurs de l’Université de la Colombie-Britannique (UBC) et du Centre de contrôle des maladies de la Colombie-Britannique (BCCDC), pourrait changer la donne.

Nous testons leADN présent dans les bactéries pour identifier la Source potentielleexplique Natalie Prystajecky, co-responsable du programme, professeure clinique agrégée à laUBC et gestionnaire du programme de microbiologie environnementale au laboratoire de santé publique de BCCDC.

Selon le chercheur, les tests ne peuvent pas déterminer avec précision la Source, mais ils orientent les chercheurs dans la bonne direction.

De manière générale, le type de pollution fécale qui nous préoccupe le plus est celui des matières fécales humaines, car les bactéries et virus qu’elles peuvent contenir sont susceptibles de rendre les humains malades.précise-t-elle.

Elle ajoute qu’une présence plus élevée de matières fécales pourrait être tolérée dans l’eau si l’on sait qu’elles ne proviennent pas de l’homme.

Cela nous aiderait beaucoup

Si on pouvait identifier la Source et dire « oui, ce n’est pas humain, c’est d’origine aviaire », cela nous aiderait certainement beaucoup dans la gestion de la contamination.reconnaît Nico Prins, directeur exécutif de la British Columbia Shellfish Producers Association (BCSGA).

Si des oiseaux ou des lions de mer sont à l’origine des excréments, il sera alors possible de les contraindre à ne pas se rassembler à proximité des zones de pêche. S’il s’agit d’excréments de bovins qui vivent en amont, des stratégies pourraient être mises en place pour réduire le problème.

En ce qui concerne les selles humaines, elles peuvent être plus difficiles à réguler, selon Natalie Prystajecky. Mais s’ils proviennent d’une Source telle qu’une fosse septique qui fuit ou d’une toilette extérieure située à proximité du bord de mer, il est possible d’y remédier en effectuant des réparations ou en déplaçant l’installation problématique.

Les tests auront lieu dans le cadre du programme. Ils concerneront une partie de la côte est de l’île de Vancouver, entre Baie profonde et Comox. Selon Nico Prins, c’est là que se concentre la production d’huîtres demi-coquilles de la Colombie-Britannique.

Avec les informations de Rafferty Baker

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Marion Maréchal accusée d’homophobie après des propos sur les nouveau-nés du créateur Jacquemus et de son mari
NEXT Box-office international des films français – Mars 2024