Les premiers cas d’Alzheimer sont beaucoup plus fréquents parmi les Israéliens d’origine orientale, les États-Unis lancent une étude

Les premiers cas d’Alzheimer sont beaucoup plus fréquents parmi les Israéliens d’origine orientale, les États-Unis lancent une étude
Descriptive text here

Les études sur d’éventuels facteurs génétiques favorisant l’apparition de la maladie d’Alzheimer se multiplient dans le monde et constituent l’une des pistes les plus prometteuses explorées à ce jour pour trouver des remèdes à cette pathologie incurable qui touche environ 30 % des plus de 85 ans.

Dans ce contexte, la mixité ethnique de la population israélienne pourrait offrir des pistes intéressantes. Il s’avère que selon une étude statistique réalisée par l’hôpital Bellinson de Petah Tikva sur des centaines de patients traités dans son service de maladies cognitives, les cas précoces de maladie d’Alzheimer – détectés avant 65 ans – touchent principalement des personnes d’origine orientale. Les Israéliens d’origine ashkénaze sont beaucoup moins touchés. Sur les centaines de patients concernés, 64 % sont d’origine orientale contre 36 % d’origine ashkénaze.

Autant de données jugées particulièrement intéressantes par le National Institute of Health (NIH) des États-Unis, qui a décidé d’accorder à l’hôpital Bellinson une subvention spéciale de près de 15 millions de dollars (53 millions de shekels) afin de développer la recherche sur le sujet. L’étude de suivi sera réalisée l’Université de Boston aux États-Unis et trois autres hôpitaux israéliens : Rambam à Haïfa, Barzilai à Ashkelon et Laniado à Netanya.

Il se concentrera sur un groupe d’environ 4 000 patients atteints de la maladie d’Alzheimer âgés de 65 ans et plus, ce qui représente moins de 2,6 % des 150 000 patients israéliens souffrant actuellement de cette maladie. Malgré le nombre limité de patients inclus dans l’étude, les responsables de l’étude espèrent obtenir des données suffisamment significatives pour faire avancer la recherche de traitements adaptés à tous les âges.

Bien qu’il n’existe encore aucun remède à la maladie, les facteurs de risque pouvant contribuer à son apparition peuvent être identifiés dès le plus jeune âge. Parmi les catalyseurs : diabète, hypertension, obésité, tabagisme, sédentarité, solitude, manque de stimulation cognitive et manque de sommeil.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV un spectacle autour de Brassens à La Prade de Pradines
NEXT Omar Sy, Eva Green, Kore-eda… – Libération – .