Fred Pellerin ouvre son intimité pour la bonne cause

Mais loin de tout ça, ce sont Fred Pellerin et sa fille Marie-Fée qui ont donné l’entrevue la plus touchante de la soirée. Il y a quatre ans, la fille du célèbre conteur a reçu un diagnostic de lymphome hodgkinien de stade 3, un cancer agressif. Cette veille de Noël, leur vie a basculé.

Une grande colère s’est emparée du père, qui parle du cancer comme de « la bête » qui s’est emparée de sa fille et d’un « réveillon de Noël noir ».

A 14 ans, Marie-Fée opte alors pour le traitement le plus puissant. Aujourd’hui, le père et la fille se joignent à la campagne de financement pour le grand sapin du CHU Ste-Justine, où Marie-Fée a été soignée.

Pellerin a toujours refusé de parler de sa vie privée. « C’est Marie-Fée qui a décidé. Je n’en aurais jamais parlé », admet-il. Mais la cause en valait la peine.

En rémission depuis trois ans et demi, Marie-Fée dit mener la vie normale d’une femme de 18 ans. «J’aimerais traiter les gens comme j’ai été traitée», déclare celle qui souhaite étudier la médecine.

M. Yvon Deschamps est apparu en compagnie du metteur en scène et metteur en scène Jean-François Blais pour présenter le nouveau spectacle d’envergure Yvon Deschamps parle de la boutiqueinspiré des premiers monologues du comédien, qui assure la narration.

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Le réalisateur et réalisateur Jean-François Blais et le grand Yvon Deschamps. (Karine Dufour/Radio-Canada)

Yvon Deschamps se retrouve vieux à 88 ans.

“Petit enfant, calme-toi!” a répondu Guy A., qui a encore reçu Janette Bertrand, 98 ans, et la centenaire Françoise Sullivan au cours des dernières semaines.

Yvon Deschamps, qui n’avait pas mis les pieds sur scène depuis 20 ans, était euphorique après avoir animé la finale du Gala Juste pour rire l’été dernier.

«J’étais déprimé trois semaines après. C’est tellement exaltant, il n’y a pas de drogue plus forte que ça.

Le grand Yvon a longuement parlé de Guy Latraverse, récemment décédé et grâce à qui il a pu faire carrière dans l’humour. Il n’en a dit que du bien, rappelant que l’ancien manager le faisait trop travailler et racontant une anecdote peu flatteuse, alors qu’il était découragé devant un nouveau spectacle et que Latraverse ne le rassurait pas.

Ce n’est qu’après le décès de Guy Latraverse qu’Yvon Deschamps a pris conscience de son propre chagrin. “C’est à la taille du trou qu’ils font dans votre cœur qu’on mesure l’amitié ou l’amour que vous aviez pour quelqu’un, et cela m’a laissé un vilain trou”, a-t-il déclaré. a-t-il conclu.

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Le président et chef de la direction des Alouettes Mark Weightman, le directeur général Danny Maciocia et les joueurs Marc-Antoine Dequoy et Kristian Matte. (Karine Dufour)

Dès l’ouverture, les quatre représentants des Alouettes ont été accueillis en héros, Matte soulevant fièrement la Coupe Grey durement gagnée… et non la Coupe Stanley, comme Guy A. l’avait dit par erreur une semaine plus tôt !

Marc-Antoine Dequoy, dont l’élan patriotique d’après-match est rapidement devenu viral, a déclaré avoir exprimé sa joie, sa colère et sa tristesse en 30 secondes. « Il a fallu trois ans à ma copine pour ressentir ces émotions ! » plaisanta le maraudeur.

“Je ne vois pas cela comme une question politique mais comme une question sociale”, a-t-il déclaré à propos de son discours explosif.

Son coéquipier et vétéran de l’équipe Kristian Matte a ajouté que sa colère était partagée par tous les joueurs, qui avaient des yeux pour voir l’affichage unilingue anglais sur place toute la semaine.

L’ampleur de l’amour du public envers l’équipe lors du défilé de mercredi dernier, malgré le mauvais temps, donne de l’espoir à la direction, qui souhaite voir les partisans revenir en masse aux matchs des Alouettes.

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«Nous allons régler la question salariale», assure la présidente du Conseil du Trésor Sonia LeBel. (Karine Dufour)

Il ne faut pas s’attendre à des révélations majeures de l’entrevue avec la présidente du Conseil du Trésor, Sonia LeBel, saluée par environ 500 enseignants, qui ont manifesté devant Radio-Canada.

Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, une réorganisation du travail s’impose, répète inlassablement Mme LeBel. « Nous allons régler la question des salaires », assure-t-elle.

« C’est important, l’argent, ce qu’on reçoit pour notre travail. Mais le lendemain, si leur quotidien n’est pas modifié, ils connaîtront les mêmes désagréments et nous voulons y travailler.

« Investissez aussi dans nous ! » a lancé la coanimatrice Kim Lévesque Lizotte, qui a cité les grands projets du gouvernement et la venue des Rois au Québec, qui impliquent des millions de dollars.

« Nous devons créer de la richesse. […] Nous investissons massivement dans nos réseaux», a soutenu Sonia LeBel.

J’aurais aimé qu’on lui demande plus précisément ce qu’elle pensait des 5 à 7 millions investis pour amener les Kings au Centre Vidéotron, alors que certains députés ont avoué désapprouver cette dépense.

>>>La journaliste Léa Carrier et la professeure de sociologie Mélissa Blais.>>>

La journaliste Léa Carrier et la professeure de sociologie Mélissa Blais. (Karine Dufour)

Inquiétant de constater que les discours antiféministes touchent les adolescents, notamment à travers la voix de l’influenceur masculiniste Andrew Tate. Très populaire auprès des lycéens, il se proclame champion de la misogynie en ligne et encourage ses fans à soumettre les femmes aux désirs des hommes.

Suivi par 8,3 millions d’abonnés sur X, Tate se dit contre le viol « mais apprécierait avoir cette forme de liberté », relate la professeure de sociologie Mélissa Blais.

La publication d’un dossier sur le sujet par Léa Carrier dans La presse a valu au journaliste de multiples messages haineux et misogynes. Preuve qu’il faut en parler davantage, selon elle.

Des enseignants de huit lycées ont confirmé à Léa Carrier la popularité d’Andrew Tate auprès de leurs élèves, souvent incrédules lorsqu’on leur annonce que le personnage est la cible d’accusations de viol et de traite d’êtres humains.

>>>Le contrefacteur Frank Bourassa a été débusqué en 2012 sans jamais purger une peine de prison.>>>

Le contrefacteur Frank Bourassa a été débusqué en 2012 sans jamais purger une peine de prison. (Karine Dufour)

Tout un phénomène que le faussaire Frank Bourassa, dont l’histoire est racontée dans la série documentaire Frank Bourassa et ses faux millions. L’homme de 53 ans aurait imprimé 250 millions de dollars américains en coupures de 20, sans jamais purger une peine de prison.

Pour y parvenir, Bourassa a bâti une relation de confiance avec une entreprise de cartes de vœux en Suisse, qui utilisait du papier fait de coton et de lin, comme la monnaie américaine.

L’homme a été débusqué en 2012. Son avocat – payé avec de l’argent réel ou faux ? – a plaidé que les autorités avaient perdu la chaîne de garde de ses faux billets, lui rendant ainsi sa liberté.

L’homme, aujourd’hui consultant en contrefaçon, aurait gagné environ quinze millions de dollars grâce à sa carrière de contrefacteur.

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