Andy Carroll, l’ancienne star de Liverpool qui fut un temps le joueur le plus cher de l’histoire du football anglais, a décidé de rejoindre les Girondins de Bordeaux en 4e division après avoir découvert le football français en L2 à Amiens. A 35 ans, l’attaquant britannique souhaite profiter de ses derniers instants de footballeur professionnel et de la vie qui l’entoure. Entretien RMC Sport.
Andy Carroll, la question que tout le monde se pose est pourquoi avoir choisi Bordeaux en N2 ?
Parce que c’est un beau projet… Malheureusement, le club a perdu plusieurs divisions mais c’est un grand club et on va essayer de le remettre là où il devrait être.
Rester en France était-il un vrai choix ?
Oui, j’ai adoré ma vie en France l’année dernière et cette opportunité est arrivée. C’est un grand club avec de grands fans. Les terrains d’entraînement sont exceptionnels et j’avais envie de faire partie de cette histoire. Je me suis très bien adapté à la vie française à Amiens, j’ai vraiment adoré ma vie là-bas.
Vous avez débuté votre histoire bordelaise par un doublé devant plus de 10 000 supporters en 4e division, comment avez-vous vécu cela ?
Honnêtement, ça a été fantastique, les supporters ont été formidables. Nous étions menés 2-0 en première mi-temps et ils ont poussé. J’ai adoré marquer ces deux buts, surtout pour les supporters là-bas. C’était une sensation formidable.
Comprenez-vous que supporters et observateurs soient surpris de voir Andy Carroll à Bordeaux en N2 ?
Vous savez, j’adore le football et c’était l’opportunité de jouer pour un grand club français. En fin de compte, le niveau auquel vous jouez n’a pas d’importance. J’aime jouer au football et c’est pour cela que je suis venu ici. J’espère vraiment que nous pourrons atteindre nos objectifs cette saison.
« Battez-vous du mieux possible pour faire remonter ce club »
Comment un joueur qui a gagné autant d’argent en Premier League peut-il accepter un défi comme les Girondins (son salaire est estimé à environ 3 500 euros par mois) ?
C’est ce que je vous ai dit précédemment, c’est tout simplement parce que j’aime le football. Pour être honnête, ça m’a même coûté de l’argent pour aller jouer aux Girondins. Mais je joue au football et je suis juste heureux de jouer au football. Je veux faire partie de l’histoire de ce club et pour être honnête, ce n’est pas une question d’argent. Dans ma carrière, il n’a jamais été question d’argent.
Ressentez-vous à Bordeaux l’attente des supporters dans ce club qui est détruit ?
C’est triste de voir un club, quelle que soit son identité, en difficulté. Plus tôt dans ma carrière, j’étais dans un club qui connaissait des problèmes financiers (Lecture en 2022-2023, NDLR), on avait pris des points de pénalité. C’est malheureux mais il faut juste s’impliquer pour remettre le club là où il doit être. Nous devons nous battre du mieux que nous pouvons. Nous avons une grande équipe, un excellent manager, un excellent staff et j’espère que nous nous améliorerons au cours des deux prochaines années.
Saviez-vous que Bordeaux est la ville de France qui compte le plus grand nombre de pubs anglais et irlandais ?
Quand je suis arrivé en ville, j’ai regardé autour de moi et j’ai vu un pub anglais, un autre pub anglais, un autre… Avec des bars irlandais aussi mais je n’ai pas encore réussi à en profiter un peu.
