Le film primé est-il inspiré d’une histoire vraie ?

Jusqu’à la garde est un drame français écrit et réalisé par Xavier Legrand qui a précédemment signé le court métrage « Avant que de tout perdu » qui a reçu de nombreuses récompenses, notamment au Festival de Clermont-Ferrand. Il raconte l’histoire d’un couple en plein divorce, qui se disputent la garde de leur fils, déchiré par ses parents en garde partagée.

Pour sensibiliser le téléspectateur aux violences conjugales, Xavier Legrand a décidé de mettre son téléspectateur sous tension dans Jusqu’à la garde. Un pari réussi puisque le film a remporté quatre prix aux César 2019, dont celui du meilleur film et du meilleur scénario original. Car contrairement aux apparences, il s’agit d’une fiction et non d’un drame inspiré d’une histoire vraie… Du moins dans le détail.

Jusqu’à la garde s’appuie en fait sur la réalité vécue par les victimes de violences conjugales. Le directeur a mené des recherches auprès d’un juge aux affaires familiales, s’est entretenu avec des avocats et des policiers connaissant ces questions, ainsi qu’avec des groupes d’hommes violents. Une œuvre quasi documentaire afin de servir au mieux le sujet douloureux du film. Le ministère de l’Intérieur a indiqué avoir recensé 271.000 victimes de violences conjugales en 2023, soit une augmentation de 10% par rapport à l’année précédente. 93 féminicides (et 319 tentatives) ont été recensés en 2023. Depuis le début de l’année, 117 féminicides ont été recensés au 20 novembre 2024.

Au casting, on retrouve Denis Ménochet (« La Danseuse »), Léa Drucker (« Nouvelles de la planète Mars »), Jean-Claude Leguay (la série télé « La Source »), Jean-Marie Winling (« Marseille »). et Florence Janas (« Trepalium »). Lors de la 44ème cérémonie des César, Jusqu’à la garde a remporté quatre prix : meilleur film, meilleure actrice pour Léa Drucker, meilleur scénario original et meilleur montage.

Synopsis -Miriam et Antoine sont en plein divorce. La mère accuse son mari de violences sur son fils, Julien, et réclame la garde exclusive. Cependant, le juge aux affaires familiales tranche en prenant parti pour le père. Le jeune garçon se retrouve tiraillé entre ses parents en garde partagée.