Une comédie avec Dany Boon et sa compagne Laurence Arné (avec qui il a partagé l’affiche de « La Ch’tite Famille »), réalisée par cette dernière sur le thème de la famille recomposée ? On attendait avec impatience « La Famille Hennedricks », d’autant que le film est sorti en salles ce mercredi 26 juin, quatre jours avant la Fête du Cinéma. Malheureusement, le récit de ce road trip en caravane nous a laissé sur le bord de la route.
Justine (Laurence Arné) et Ludo (Dany Boon) vivent à la campagne avec Henri, le fils de Justine, et Joseph, le fils de Ludo, tous deux en garde partagée. Le couple rénove leur maison avec étang, poulailler et grenier, tout en joindre les deux bouts en louant une roulotte garée au fond du jardin à des citadins en manque de nature, rebaptisée « la roulotte perchée ».
Alors qu’Henri menace d’emménager avec son père – un bourgeois amoureux d’argent et de grosses voitures – Justine décide de l’emmener de force pour passer des vacances avec elle, Ludo et Joseph. Le quatuor s’installe à bord de la caravane (libérée de ses locataires) et part vers la mer pour « fédérer » cette nouvelle famille…
Il ne suffit pas d’avoir une première idée, des images ensoleillées et quelques chansons pour faire un bon film. On se lance avec plaisir dans ce voyage dans les campings de la côte atlantique, mais, assez vite, on a l’impression que le scénario s’est perdu au détour d’un détour.
Lors de ce séjour familial, l’adolescent a le béguin pour une fille, Madame se rend compte qu’elle n’a plus d’argent sur son compte, Monsieur s’énerve parfois, Madame aussi, on se réconcilie. Mais finalement, il ne se passe pas grand chose.
Régulièrement, les personnages se livrent à des petits concerts improvisés… Qui ne font avancer ni la caravane ni l’intrigue. Certaines scènes frisent même le ridicule, comme lorsque Justine vole le tambour d’un sans-abri ou s’entête à vendre des croquettes de nouilles pour se sauver. Bref, cette « Hennedricks Family » est sympathique, mais ses aventures sont bien poussives.
