Festival d’Annecy : on a vu “Vice-Versa 2”, “Moi, moche et méchant 4” et “Transformers”

Festival d’Annecy : on a vu “Vice-Versa 2”, “Moi, moche et méchant 4” et “Transformers”
Festival d’Annecy : on a vu “Vice-Versa 2”, “Moi, moche et méchant 4” et “Transformers”

C’est devenu une tradition au plus grand festival d’animation du monde : chaque année, les principaux studios américains dévoilent leurs films phares qui sortiront dans les semaines et mois qui suivent. Après « Elementary » (Disney Pixar) ou « Ninja Turtles : Teenage Years » (Paramount) en 2023, l’édition 2024 a lancé « Vice-versa 2 » (Disney Pixar), « Despicable Me 4 » (Universal) et « Transformers : The Début »(Paramount).

« Vice-versa 2 » : que d’émotions !

Comme en 2015, où le film original de Pete Docter avait été un triomphe, sa suite, de Kelsey Mann, projetée jeudi à l’heure du café à Annecy, a ému et fait hurler de rire les festivaliers qui craignaient pourtant d’être déçus. Il faut dire que le scénario de « Vice-versa 2 » a tout juste : on retrouve le jeune Riley qui, à 13 ans, n’a plus les soucis d’une petite fille mais d’une pré-adolescente.

Lors d’un stage d’été dans un camp d’entraînement de hockey sur glace, elle va devoir faire face à un invité surprise : sa puberté ! Comme dans le premier film, on assiste aux manœuvres des émotions qui contrôlent son cerveau – joie, peur, colère… – et on en voit alors de nouvelles arriver : l’ennui (exprimé par Adèle Exarchopoulos), la jalousie, et surtout l’anxiété, qui vont vite prendre le contrôle des sentiments de Riley.

Reste à Joie, éjectée de la régie, à tenter de reprendre les choses en main… Si « Vice-versa 2 » connaît autant de succès, c’est en parvenant à rééditer l’exploit du film original : mettre le spectateur en situation d’identification, qui saura se reconnaître, ou faire une comparaison avec ses proches, dans cette bataille d’émotions conflictuelles qui habitent la jeune fille. Incroyable…

Sortie le 19 juin.

“Moi, moche et méchant 4” : retour en forme

On redoutait encore plus le nouvel opus de la saga « Despicable Me » après un troisième volet terne et au scénario brouillon. Surprise : beaucoup plus serré et revenant à l’essentiel, ce quatrième film a fait hurler de rire le public annécien ce jeudi soir. On y retrouve Gru, toujours magnifiquement doublé par Gad Elmaleh, qui, non content de gérer les trois petites filles dont il a la charge avec Lucy (Audrey Lamy), accueille un nouveau-né espiègle et turbulent, Gru Junior, et doit affronter un vieil ennemi, Maxime le Mal.

Fuyant ce méchant gangster, la petite famille sera aidée par certains des Minions, les autres effectuant un stage pour le gouvernement… De nouveaux personnages très bien écrits, de la bonne humeur et des gags à gogo… On s’éclate, surtout depuis le Les Minions nous récompensent avec des séquences cultes où ils ont le don de créer le chaos partout où ils passent – ​​un trajet en bus, un accueil très raffiné… – et le film multiplie les séquences musicales où les héros répètent, à leur manière, des chansons connues des tubes. Réjouissance.

Sortie le 10 juillet.

“Transformers : The Beginning” : des origines très animées

Si ce long-métrage est tant attendu par les fans de la saga, c’est parce qu’il faut remonter à 1986 et à « Transformers : le film » pour retrouver un opus entièrement réalisé en animation. Sa toute première projection a électrisé Annecy lundi, se terminant par une belle surprise – même ceux qui en avaient assez des parties successives en images réelles réalisées par Michael Bay sauront apprécier ce retour aux origines.

Car ce « Transformers : The Beginning » raconte l’histoire qui a précédé la série animée, remontant à l’époque – il y a 4 millions d’années – où les Transformers n’avaient pas échoué sur Terre et vivaient sur leur planète Cybertron. Comment a commencé la guerre entre les « bons » Autobots et les méchants Decepticons ? C’est ce que raconte le film, avec beaucoup d’humour, d’action incessante et de transformations spectaculaires, déployant du meilleur effet une ligne graphique mi-futuriste, mi-old school. En remuant.

Sortie le 23 octobre.

 
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