C’est le film le plus vu sur Netflix en ce moment. Malgré son scénario improbable, « Sous la Seine » s’est directement hissé à la première place du top mondial sur la plateforme. Actuellement, le film est toujours numéro 1 dans 80 pays selon FlixPatrol, même s’il est sorti sur la plateforme il y a presque une semaine, mercredi 5 juin. Une sorte de « Dent de la mer » parisienne, ce long métrage réalisé par Xavier Gens, met en scène Bérénice Béjo dans le rôle de Sophia, une brillante scientifique alertée par un jeune militant écologiste de la présence d’un gros requin dans les profondeurs de la Seine, alors que Paris accueille les championnats du monde de triathlon dans le fleuve.
« Un vrai navet français farci au requin »
Un succès surprenant tant - française lui en veut décidément. “Mamier » pour « Le Point » et « Le Parisien », «vrai navet français farci au requin» pour « Télérama », «une grosse éclaboussure» pour « Premier » ou «un film catastrophe fou», écrit « Libération ». Pourtant, aux Etats-Unis, où le film a été premier du classement avant de descendre à la deuxième place du podium, ce blockbuster à la française, entre horreur et pamphlet écologique à l’aube des Jeux olympiques, bénéficie de critiques plutôt positives comme le note « HuffPost », ce « film sur les requins », sous-genre de l’horreur, est plutôt apprécié par la critique anglo-saxonne. .
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Qualifié pour “superproduction intelligente» de « Variety », qui aurait souhaité une sortie sur grand écran, le film serait, selon le magazine américain «un film de requins digne de nager dans le sillage de “Jaws”», célèbre chef-d’œuvre de Steven Spielberg. Côté britannique, « The Guardian » estime que « Under the Seine » est «l’un des meilleurs films sur les requins jamais réalisés », juste ça. Pour la BBC, «Le film de Gens est un thriller écologique efficace et audacieux qui ne cesse de reprendre son souffle“, et moil’inclusion du triathlon est un coup de génie» à l’aube des Jeux Olympiques de Paris. En effet, tourné en grande partie sur et dans l’eau, le film fait notamment écho aux problèmes rencontrés par les organisateurs des Jeux olympiques, alors que trois épreuves doivent se dérouler dans la Seine, et ce, alors que la qualité de l’eau est durablement affectée par la pollution.
